Résumé de la 13e partie n Omar va enfin savoir si Malika a le soutien de sa mère ou pas... La sienne, elle, trouve l'idée du mariage absurde ! Elle a ri, dit Malika, parce qu'au début elle croyait que je plaisantais. Comme elle voyait que j'étais sérieuse, elle m'a dit : «Tu es sérieuse ?» J'ai répondu : «Oui. Et j'ai ajouté : ‘'Maman, ce garçon et moi nous nous aimons, je ne veux pas partir à l'étranger et le laisser, alors nous avons pensé nous marier... Donne-moi ton accord et il enverra sa mère demander ma main !'»' Omar sourit. — C'est comme cela qu'il fallait parler ! Et qu'a répondu ta mère ? Malika baisse les yeux. Omar s'affole. — Ne me dis pas qu'elle a dit non. — Elle s'est mise en colère... Elle nous a traités tous les deux de gamins... Elle a aussi... Elle hésite à continuer. — Parle, ordonne Omar, atterré. — Elle a menacé de porter plainte contre toi ! — Plainte ? dit-il, estomaqué. Mais pourquoi ? — Elle a parlé de détournement de mineure... — Moi je t'aurais détournée ? — C'est ce qu'elle a dit ! Elle a menacé d'en parler à mon père qui saura à qui s'adresser pour te punir. Il sent le monde tourner autour de lui. — Moi, moi, dit-il. — Et puis elle s'est calmée... Elle a promis de ne rien dire à mon père, mais à condition que je ne te revoie plus ! — Et tu lui en as fait la promesse ? Elle baisse les yeux. — Va, va, dit-il, amer, je te comprends. La jeune fille éclate : — Elle peut m'interdire tout ce qu'elle veut mais elle ne m'empêchera pas de te revoir ! Il la regarde avec tendresse. — Voilà les propos que j'attendais de toi ! Elle appuie la tête contre son épaule et se met à pleurer doucement. Il lui essuie les yeux, mais lui-même a envie de pleurer. — Chère Malika, il nous faudra maintenant prendre une décision... Une décision qui va engager durablement notre avenir. Ces mots, dits sur un ton à la fois grave et solennel, ont pour effet d'effrayer la jeune fille. Et elle a raison d'être effrayée car ce que va lui demander Omar dépasse ses faibles forces... (à suivre...)