Huit ans après sa première condamnation, José Arigo est de nouveau arrêté pour pratique illégale de la médecine. Il est arrêté puis libéré provisoirement, en attendant les résultats de son procès en appel. Le juge Immessi décide de faire le voyage à Congonhas de Campos où Arigo vit et a repris ses consultations. Il contacte un ami, procureur dans une région voisine, et il le met au courant de l'affaire. Ils décident de lui rendre visite. Ils se retrouvent à Congonhas de Campos et se rendent à la clinique de Arigo. En dépit des accusations qui pèsent sur lui et l'interdiction de reprendre ses activités, l'homme s'est remis au travail, aussitôt libéré. Personne ne connaît à Congonhas le juge et le procureur et les deux hommes, pour mieux observer le guérisseur, ont décidé de se faire passer pour des visiteurs étrangers. Mais aussitôt qu'il les voit, José Arigo va vers eux et leur dit qu'il sait qui ils sont. Il les invite à assister à une opération. «Je sais que je contreviens à la loi, mais pour moi, c'est le seul moyen de vous prouver que je ne suis pas un charlatan !» Les deux magistrats lui demandent comment il les a reconnus. Il leur répond : «C'est le docteur Fritz.» Et Arigo d'évoquer son «esprit», le médecin allemand, mort en 1918 et dont l'esprit «l'habite» : c'est lui, selon Arigo, qui guide sa main quand il opère, c'est lui qui lui dicte les traitements, c'est lui encore qui le tient au courant de certains faits… Arigo fait entrer les deux hommes dans la salle où il opère et il montre une femme, assise sur une chaise, en train d'attendre.