Position n Amar Tou apporte un soutien aux décisions prises par les autorités locales de la wilaya de Tizi Ouzou quant à la délocalisation de l'ancienne gare routière. «En recevant les représentants des transporteurs, le ministre des Transports, Amar Tou, a rappelé la nécessité d'appliquer la mesure de délocalisation de l'ancienne gare routière de la ville de Tizi Ouzou vers la gare multimodale de Kaf Naâdja, en affichant son soutien aux décisions prises à ce sujet par les autorités locales de la wilaya», selon un communiqué rendu public, hier, par le département du ministre des Transports. Ce dernier a reçu hier les représentants de l'Union nationale des transporteurs (Unat), de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (Onta) et un collectif représentant les transporteurs de la wilaya de Tizi Ouzou. Le ministère porte, par la même occasion, à la connaissance des transporteurs, les informations liées à cette délocalisation en leur rappelant le caractère local de ce dossier et la nécessité de mettre en application les décisions prises par les autorités locales, et en poursuivant la recherche des améliorations dans le fonctionnement de la gare de Kaf Naâdja dans la concertation permanente. «La délocalisation en question s'inscrit, insiste le communiqué, en droite ligne de l'utilisation des investissements publics structurants en matière de transport, notamment routier et ferroviaire comme c'est le cas dans d'autres wilayas du pays», ajoute la même source. S'agissant de la question «locale» du dossier, ayant fait l'objet d'une délibération de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou, la même source a souligné qu'elle avait fait l'objet d'un traitement au niveau local sous la présidence du wali et du secrétaire général de cette wilaya avec la participation de représentants des transporteurs et des services administratifs locaux concernés. Elle avait fait également l'objet, au préalable, de concertation au niveau local avec certains représentants des transporteurs, poursuit le communiqué. Le ministère a fait savoir enfin qu'il continuait à suivre ce dossier comme il le fait depuis le début du conflit. Pour rappel, cette délocalisation vers une gare mixte (routière et ferroviaire) est contestée depuis plusieurs semaines par les transporteurs locaux, qui ont déclenché, à cet effet, une grève illimitée très pénalisante pour les usagers, notamment ceux qui travaillent dans la capitale. Ces derniers, faut-il le souligner, sont obligés, depuis le déclenchement de la grève, le 24 juin passé, d'emprunter un taxi pour une somme dépassant parfois les 1 000 DA la place. Ch. H. / APS