Résumé de la 47e partie n Mounir apprend, par le mari de Wissam qu'elle est hospitalisée depuis trois jours. Il a trouvé sa carte de visite dans son sac et il est allé le chercher. Il a demandé à l'homme de l'attendre dans le couloir. L'homme n'a pas paru surpris et il n'a pas cru bon de lui donner d'explication. Il est entré dans la chambre qu'il lui a indiquée. Wissam est étendue sur le lit, pâle comme un linge, les yeux mi-clos comme si elle dormait. La malade qui partage sa chambre, dort profondément. Il approche du lit et la regarde. Vraiment, elle est très pâle. Ses cheveux, toujours d'un beau noir, mais parcourus de longs fils blancs, sont étalés sur l'oreiller. Son visage, fin et délicat, semble irréel, tellement il est blanc... «Wissam !», chuchote-t-il Elle sursaute et tourne la tête dans sa direction. — Toi, dit-elle, sans grande surprise. — Tu m'attendais ? demande-t-il — Je sais que ce n'est qu'un rêve, dit-elle, mais je suis heureuse de te revoir ! Il lui caresse les cheveux. — Ce n'est pas un rêve, Wissam, mais bien la réalité ! Elle ferme les yeux et les rouvre. Elle le touche et éclate en sanglots. — C'est bien toi, je ne rêve pas ! Il sourit. — Non, tu ne rêves pas ! Il se penche vers elle et l'embrasse sur le front. — C'est lui qui t'a dit de venir ? Il voit bien de qui elle parle, il dit : — Non ! — Comment... — Je suis passé dans le service, je t'ai vue... — Lui... — Tu parles de l'homme à la grosse moustache ? — Oui... — Il est dans le couloir... Elle essaye de se relever. — Mounir... — Non, ne fais pas d'efforts ! Il s'assoit sur le bord du lit et lui prend la main. — Je suis malade, dit-elle, très malade même, je ne voulais pas te le dire l'autre jour. — Maintenant je suis là, tu n'as plus rien à craindre ! — J'ai bien peur qu'il ne soit trop tard pour moi ! — Ne dis pas cela ! Il se baisse et embrasse ses yeux. — Je t'aime ! — Et moi, dit-elle avec passion. (Elle fait un geste vers le couloir) L'homme, là bas, c'est mon époux ! A suivre K. Yerbi