Résumé de la 42e partie n Alors qu'il croyait avoir enfin retrouvé Wissam, Mounir apprend qu'elle s'est mariée. Voilà donc pourquoi elle parle de trahison. — Tu... tu es quoi ? demande-t-il incrédule. Elle lève la tête et le regarde. — Je me suis mariée, dit-elle. — Mais quand, quand ? demande-t-il affolé. — Le jour même où je t'ai écrit la lettre dans laquelle je te demandais pardon ! Il éclate de rire. — Et moi qui étais fou de joie, parce que je croyais que tu te rappelais de moi, que tu t'excusais d'être restée si longtemps silencieuse ! Elle cache son visage dans ses mains. — Tu as pensé cela ! — Oui, j'ai embrassé la lettre, je l'ai écrit dans mon cahier journal... tu sais que depuis ton départ, je tiens un cahier journal, j'écris mes impressions, je t'écris, je te parle comme si tu étais à mes côtés... C'est vrai que je n'y ai pas touché depuis quelques mois, mais il existe, je te le montrerai ! — Je ne veux rien voir, dit-elle, je veux mourir ! — Ne dis pas cela... Elle enlève ses mains de son visage et le regarde en face. — Je me suis mariée ! Il hausse les épaules. — Je te comprends, tu ne pouvais pas rester longtemps jeune fille... Peut-être même que tu ne pensais pas revenir. — Oui, dit-elle. Mes parents ne m'ont pas forcée, mais ils m'ont dit où était mon intérêt. — Je suppose que l'homme que tu as épousé est un beau parti ! — Oui, dit-elle. — alors tu es excusable ! Elle secoue la tête. — non, je n'ai aucune excuse ! Il a changé de ton, il est devenu amer. A ce moment-là, on frappe à la porte. Il va ouvrir. C'est sa cousine Amel. — Excuse-moi, dit-elle, en apercevant Wissam. — c'est une patiente, dit Mounir. — Je voulais te dire au revoir, dit Amel. — Attends-moi au parking, je te dépose ! Je finis avec la malade. Amel sort. Wissam se lève. — C'est une cousine, dit Mounir, elle fait son stage de médecine ici. — elle est très jolie. Moi aussi je dois partir. — Tu m'as dit que tu étais malade. — Je reviendrai une autre fois. Elle se lève. Il lui donne sa carte de visite qu'elle glisse dans son sac. Il ne fait rien pour la retenir. (A suivre...)