Résumé de la 29e partie n Mounir est désespéré par le départ de Wissam, mais il fait le serment de l'attendre et de lui rester fidèle. Il rentre à la maison le plus tard possible, dans l'espoir de trouver tout le monde couché et de ne pas avoir à donner des explications. Mais sa mère, inquiète par ce retard inhabituel, l'attendait. — Où étais-tu ? demande-t-elle. — J'avais à faire ! dit-il. Il va dans la chambre qu'il partage avec ses frères. Sa mère le suit. — tu ne dînes pas ? — Je n'ai pas faim, dit-il. Il évite de la regarder de face. Ouarda insiste. — Mais tu dois manger ! — Maman, je n'ai pas faim... S'il te plaît, j'ai besoin de dormir, je suis fatigué ! — Quelque chose ne va pas ? — non, dit-il, ne te fais pas de souci... — dis-moi ce qui ne va pas alors ! — S'il te plaît, je suis fatigué... Demain, je te dirai tout ! — D'accord, dit-elle. Elle sort de la chambre. Mounir se met au lit, mais ne parvient pas à trouver le sommeil. Il pense trop à Wissam et l'idée qu'il ne la reverra peut-être plus, le torture. Où est-elle, en ce moment ? Pense-t-elle à lui, comme il pense à elle ? L'aime-t-elle comme il l'aime ? Des larmes coulent de ses yeux, inondant l'oreiller. Comme il a l'impression d'étouffer, il se lève et sort au balcon. Il fait le moins de bruit possible parce qu'il partage le balcon avec parents. Son père ou sa mère pourrait l'entendre. Il lève les yeux au ciel et soupire en apercevant deux étoiles qui brillent dans le ciel. — Wissam, murmure-t-il. — elle t'a laissé tomber ? Il se retourne, effrayé. c'est sa mère ! il ne s'est pas rendu compte qu'elle avait ouvert la fenêtre et qu'elle s'était glissée à ses côtés. — C'est cette fille qui t'a fait cette grosse peine ? Il veut parler mais les sanglots l'étouffent. — Maman... — Mon petit ! Il se jette dans ses bras et elle le serre contre elle. Il pleure à chaudes larmes, étouffant contre sa poitrine les sanglots qui le secouent. — maman... — Ne dis rien ! Je suis avec toi ! Ils vont rester ainsi un long moment, puis Ouarda le force, avec tendresse, à retourner dans sa chambre et à se mettre au lit. — tu dois te reposer ! (A suivre...)