Rigueur n L'organisation de ce service reflète la polyvalence des missions qui lui sont confiées. En effet, cette brigade réputée pour son «agressivité et ses interventions musclées», s'est vu confier la grande charge de combattre le banditisme en tous genres : vol, agression et escroquerie. «Nous sommes une brigade multifonction. Toutes options !», nous dira Fathi, un policier rodé au système. Cette brigade est composée de plusieurs sections. Entre autres, celle chargée de jour comme de nuit de la répression des vols à la tire, c'est-à-dire dans les poches et les sacs. La section spéciale enquête traite des enquêtes sur les escroqueries en série, des cambriolages importants en bandes et spécialisés et des agressions à main armée. Il y a également la section chargée des enquêtes sur les véhicules «douteux», ainsi que des enquêtes sur les vols de véhicules, en particulier le démantèlement des filières d'exportation et d'importation de véhicules volés et celui des ateliers de véhicules volés. L'organisation de ce service reflète la polyvalence des missions qui lui sont confiées. En effet, cette brigade réputée pour son «agressivité et ses interventions musclées», s'est vue confier la grande charge de combattre le banditisme en tout genre : vol, agressions et escroquerie. M. L., chef de la patrouille, préfère «parler de rigueur et non d'agressivité». Il dira à ce propos : «Certes, les éléments de la BRB sont bien entraînés aux arts martiaux et techniques de maîtrise d'individus, mais nous ne sommes pas autorisés à nous en servir. On privilégie la douceur et le dialogue, mais si le suspect ou le mis en cause ne coopère pas avec nous, ou par malheur tente de nous contrer, là on fait appel à nos armes naturelles : self-défense ou l'attaque à outrance», résume-t-il avec un sourire qui en dit long. «Ce n'est plus comme avant», souligne Fateh. Comment ? lui avons-nous demandé. «Maintenant, même si le prévenu est pris en flagrant délit d'infraction, de crime ou de vol, il doit être bien traité, ses droits assurés et surtout pas brutalisé», répondra-t-il. La preuve, ajoutera-t-il, «lors de la garde à vue des prévenus aux commissariats, une visite médicale est obligatoire avant et après la détention dans les commissariats pour vérifier s'il ne présente pas de séquelle de violence physique ou morale». Il est vrai qu'en Algérie, même si des ONG et des organisations de droits de l'homme décrient la répression et la maltraitance, voire la torture dans les commissariats, il n'en demeure pas moins que le temps de ces pratiques malsaines flagrantes est révolu.