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Histoires vraies
Faut-il croire les aventuriers ? (2e partie)
Publié dans Info Soir le 08 - 04 - 2004

Résumé de la 1re partie En 1923, l?Anglais Fred Cornell fouille le désert d?Afrique du Sud. Il erre depuis 13 ans à la recherche du fabuleux trésor du roi Salomon.
Mais Gers est un porte-guigne. Au bout de quarante jours de marche, il a épuisé la moitié des vivres et crevé un bidon d?eau. Pour couronner le tout, il se fait mordre par une vipère.
Cornell est obligé de le traîner, délirant de fièvre, jusqu?à la ville la plus proche, à cinq cents kilomètres. Surpris par la police montée, ils se retrouvent tous deux en prison.
L?année 1924 est la pire qu?ait connue Fred Cornell depuis longtemps. Gers abandonne l?entreprise.
Cornell n?a plus ni argent ni matériel, et la «poisse» va durer encore quatre ans : quatre années de misère, pendant lesquelles il besogne et reconstitue un petit capital. Enfin, il trouve un autre associé. Cette fois, c?est un coureur du désert, un petit trafiquant de poussière de diamant. Mais c?est aussi un connaisseur et un débrouillard. Il s?appelle Koos. Il sait choisir les chevaux, manier la corde et la pioche. Il connaît les pistes empruntées par la police montée. En trois mois, sans beaucoup plus d?incidents qu?une côte cassée, Cornell et Koos sont à pied d??uvre.
Ce que les deux hommes contemplent en ce jour de mars 1928, c?est un puits vertical d?environ trois mètres de diamètre.
Koos, désabusé, commente : «ça m?a tout l?air d?une mine de diamants désaffectée.
? C?est beaucoup plus, répond Cornell. Cet endroit, j?en suis sûr, servait de dépôt au temps du roi Salomon, il y a trois mille ans ! Personne n?a jamais cru qu?il était allé si loin dans le sud de l?Afrique ! C?est pourquoi personne n?a jamais localisé ce puits ; à part un fou, que personne n?a jamais cru, au siècle dernier? C?est là que les esclaves entassaient le produit de plusieurs mines et attendaient les légions du roi qui ramenaient le tout à Jérusalem. Un jour, ils ont dû se faire massacrer par les sauvages, et plus personne n?a retrouvé l?emplacement? Il doit y avoir, là-dedans, déjà extraites, toutes les pierres précieuses d?un chargement qui n?a jamais été fait ! La plus grosse fortune du monde ! Elle est à nous, à condition de la sortir de ce trou et de ce pays !»
Koos est un homme avide mais prudent. Il attache le bout d?une corde à un arbre, l?autre bout aux reins de Cornell, et lui dit : «Tu descends le premier. Une fois au fond, tu tires trois fois sur la corde, et tous les quarts d?heure, tu recommences. Quand tu voudras remonter, tire quatre fois. Moi, je surveille à la surface. Surtout, ne détache jamais la corde !»
Cornell descend, s?aidant des pieds et des mains, soutenu par son compagnon. Celui-ci, arc-bouté de l?autre côté de l?arbre, laisse lentement filer la corde.
Au bout d?une trentaine de mètres à pic dans le noir, Cornell touche le fond.
A la lueur de sa lampe, il distingue des tunnels, tout juste assez grands pour qu?un homme y pénètre en rampant. Certains sont à moitié comblés par les éboulements. Cornell choisit le plus praticable et entame une lente progression à plat ventre. A la surface, Koos se rend compte que son compagnon n?avance que par à-coups de cinquante centimètres, quelquefois moins.
Deux heures passent. A peu près régulièrement, Cornell fait signe que tout va bien en tirant trois fois sur la corde. Enfin, il fait le signal de remonter. Il doit reculer dans le tunnel, toujours à plat ventre. A la surface, Koos, qui ne le sait pas, tire parfois trop vite sur la corde. Enfin, il sent que la tension est bonne et peut aider régulièrement la remontée dans le puits vertical. (à suivre...)


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