C'est ce qu'a déclaré le P-DG de Mobilis, Azouaou Mehmel, en marge de la conférence de presse de la Fondation Casbah organisée, hier, au centre de presse d'El Moudjahid. Interrogé sur l'engagement de Mobilis quant au lancement prochain de la troisième génération de la téléphonie mobile, M. Mehmel a déclaré : «Nous attendons d'abord la sortie du cahier des charges et après nous verrons. Ce qu'il faut savoir c'est que la 3G de la téléphonie mobile ne date pas d'aujourd'hui chez Mobilis. Le premier réseau expérimental a été déployé en décembre 2004. Nous avons expérimenté 3 réseaux. C'est pour dire que sur le plan technique, nous n'avons pas de soucis, mais sur le plan de l'investissement cela dépend du cahier des charges et c'est l'ouverture de ce cahier qui déterminera les choses : l'investissement sera fixé en fonction de certaines spécificités et conditions du pays, voire la répartition de la population.» A la question de savoir si Mobilis va engager un partenaire étranger, M. Mehmel s'est contenté de dire : «Nous avons des partenaires étrangers qui fournissent à Mobilis des réseaux et des services.» Par ailleurs, le P-DG d'ATM Mobilis a estimé que le trafic de l'opérateur est en nette augmentation. Faisant l'impasse sur le montant du bénéfice au cours de ce 2e trimestre, Mehmel a poursuivi : «Mobilis dispose actuellement d'un parc de plus de 10 millions d'abonnés, constitué principalement de clients postpayés. Le marché est arrivé à une certaine maturité et stabilité.» Questionné sur les autres opérateurs mobiles concurrents, le P-DG de Mobilis s'est montré très optimiste pour l'avenir, mais il signalera toute de même certains obstacles. «Nous sommes une entreprise publique qui travaille avec ses propres moyens, contrairement à d'autres opérateurs concurrents qui profitent, par exemple, de certaines conditions plus avantageuses, relatives aux ressources technologiques en matière d'expertise, ainsi que la signature des contrats d'offres avec d'autres opérateurs mondiaux.» Interrogé sur l'opération d'identification des puces anonymes, M. Azouaou a relevé que cette opération n'a jamais été clôturée. «C'est un procès qui se poursuit, Mobilis est l'un des premiers opérateurs à avoir activé cette action depuis 2008.»