9h 15, le candidat Ali Fewzi Rebaïne se présente au bureau de vote n° 95 de l?école Mohamed-Berkani, sise au boulevard Mohammed V pour «accomplir son devoir de citoyen», dira-t-il. Tiré à quatre épingles, la mine joviale et accompagné de son épouse, il se dirige vers l?urne où il glissera son bulletin avec un grand sourire en lançant : «Allah yarham echouhada.» Pour lui, la participation au scrutin est «une leçon pour nos ennemis et un jour de fête pour les patriotes». A la question de savoir à quoi il pensait au moment où il a mis le bulletin dans l?urne, M. Rebaïne répondra : «A mon passage par les prisons de Lambèse et de Berrouaghia.»