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France : après les sénatoriales
Sarkozy en mauvaise posture pour 2012
Publié dans Info Soir le 27 - 09 - 2011

Dégâts n Déjà embarrassé par des affaires de financement politique, le Président français a subi un revers historique après la victoire de la gauche au Sénat.
C'est un véritable «séisme» politique. L'opposition de gauche a remporté dimanche dernier la majorité absolue au Sénat à l'occasion du renouvellement de la moitié de sièges de la Chambre haute du Parlement, contrôlée par la droite depuis 1958.
Passé le choc des résultats, chaque camp s'est projeté en 2012. Le Parti socialiste (PS) voit dans le basculement à gauche du Sénat les prémices d'une victoire au printemps prochain, tandis que le parti présidentiel UMP relativise la portée du vote et affiche toujours sa confiance en son probable candidat à la présidentielle, Nicolas Sarkozy.
Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a ainsi expliqué, hier, lundi, que cet «échec» au Sénat était dû à «l'effet de la division» au sein de l'UMP et appelé son parti à surmonter cette tendance «suicidaire» pour 2012. Si une possible victoire de la gauche aux sénatoriales était évoquée, le choc est rude pour Nicolas Sarkozy : l'opposition détient désormais deux sièges de plus que la majorité absolue au Sénat, soit 177 sur 348. Elle contrôle une institution chargée avec l'Assemblée nationale d'examiner et de voter projets de lois, traités et conventions internationales. Même si la Constitution donne un rôle prééminent à l'Assemblée, la gauche pourra désormais faire retarder l'adoption de textes au Parlement. Le Sénat était pourtant considéré comme une place forte de la droite grâce à un mode de scrutin indirect complexe, qui assure une sur-représentation aux régions rurales, réputées conservatrices. Mais les succès de la gauche aux derniers scrutins locaux et régionaux ont modifié la composition des grands électeurs appelés à voter. Pour le Président français, le résultat du scrutin ponctuait une semaine cauchemardesque avec de nouveaux rebondissements dans l'affaire dite de Karachi, un dossier de corruption et de financements politiques illégaux liés à une vente de sous-marins au Pakistan. Deux de ses proches ont ainsi été mis en examen dans l'enquête sur de supposées valises de billets ayant circulé entre le Pakistan et la France pour financer la campagne de l'ancien Premier ministre, Edouard Balladur, à la présidentielle de 1995. Puis ce fut au tour de l'ex-ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, pressenti pour être son directeur de campagne en 2012, d'être pris dans la tourmente. Il est soupçonné d'avoir eu accès au dossier du juge d'instruction et d'avoir averti l'un des mis en examen. Cette affaire, pour laquelle l'Elysée a démenti toute implication du chef de l'Etat, n'a certainement pas joué en faveur de la droite aux sénatoriales. Les socialistes, en campagne pour la primaire chargée de désigner leur candidat à la présidentielle, y voient un mouvement plus profond et espèrent retrouver la présidence de la République, perdue depuis le départ de François Mitterrand, au pouvoir de 1981 à 1995.
Il y a «un désir d'alternance», explique Pierre Moscovici, un proche de François Hollande, favori des sondages pour la primaire. Nicolas Dupont-Aignan, un ancien de l'UMP passé à la droite souverainiste, a même appelé le chef de l'Etat à ne pas se représenter en 2012, évoquant «l'allergie de notre peuple à la présidence de Sarkozy».
R. I. / Agences


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