En prévision de la prochaine rencontre des Verts face à la République centrafricaine, prévue dimanche prochain, dans le cadre de la sixième et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2012, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, a animé un point de presse ce matin au Centre des conférences du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Après avoir dévoilé la liste des joueurs convoqués et le programme tracé pour la préparation du rendez-vous face aux Centrafricains, Halilhodzic a répondu aux questions des journalistes, notamment celle concernant la non-convocation de Karim Ziani, qui a fait couler beaucoup d'encre. A ce propos, le coach Vahid a affirmé : «Ziani n'est ni banni ni évincé. C'est tout simplement un choix. Lors des stages précédents, j'ai convoqué tous les joueurs évoluant dans les championnats du Golfe et j'avais essuyé quelques critiques. Aujourd'hui que je décide de ne pas faire appel à Ziani, cela fait du bruit !». La question du gardien de but a été abordée avec la convocation de Michael Fabre. «Lors de sa précédente convocation, j'ai demandé à Fabre de gagner sa place dans son équipe, le RC Lens, et il l'a fait en devenant titulaire. Cela prouve qu'il veut vraiment servir l'équipe nationale et c'est tout à fait logique qu'il fasse partie de la liste.» Parmi les sujets traités, la domiciliation du match face à la République centrafricaine au stade du 5-Juillet. Halilhodzic a expliqué ce retour des Verts au stade olympique en argumentant : «Les joueurs m'ont fait part de leurs appréhensions à retourner au stade du 5-Juillet, par crainte de la pression du public, mais aussi parce que cette enceinte ne leur a jamais réussi. J'ai donc décidé de les voir évoluer dans ce stade et de les mettre devant leurs responsabilités afin qu'ils se débarrassent de leurs blocages». Commentant l'effectif à sa disposition, le premier responsable des Fennecs dit avoir convoqué les plus en forme tout en indiquant qu'il pourrait y avoir du changement lors des prochains regroupements en apportant cette petite précision : «J'ai un joueur local dont je ne donnerai pas le nom, que j'ai déjà supervisé à quatre reprises, je le convoquerai lors du prochain stage.» Au moment où nous mettons sous presse, le sélectionneur national poursuit son débat avec les journalistes. Nous y reviendrons avec plus de détails.