Résumé de la 24e partie n Devant l'insistance de sa mère qui lui demande d'accepter d'épouser son cousin, Kahina lui avoue qu'il y a quelqu'un dans sa vie. Nadia la regarde. — Ah, dit-elle, je m'en doutais... C'est pourquoi tu refuses ton cousin ! Puis, elle éclate : — Tu m'as caché cela ! — Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire, c'est tout. — Tu m'as trompée, crie Nadia, tu as trompé ton père et ton frère et flétri leur honneur ! — Je n'ai trompé personne, dit Kahina, révoltée par cette accusation. — Est-ce que je sais, moi, ce que tu as fait ? — Tu m'accuses, tu m'accuses ? suffoque-t-elle. Nadia recule. — Non ! — Si tu l'as dit ! — Tu aurais dû me parler de cette liaison ! Kahina s'effondre. — Oui, dit-elle, j'aurais dû... Et elle se met à pleurer. Nadia la prend dans ses bras et la serre contre elle. — Ma pauvre petite ! — Maman, maman, pourquoi n'avons-nous pas confiance l'une dans l'autre ? Pourquoi ne parlons-nous pas des choses qui nous préoccupent ? — tu sais bien que je ne t'ai jamais empêchée de me parler... — Oui, mais il y a cette maudite réserve... Elle se serre encore plus contre elle, comme pour étouffer ses larmes. — parle-moi, dit Nadia. — Je ne peux pas... — je vais t'aider si tu veux... Tu m'as dit qu'il y a quelqu'un dans ta vie. — Oui, dit-elle. — un étudiant ? — oui, dit encore Kahina. — Il est beau ? Kahina sort le nez de la poitrine de sa mère et, les yeux encore pleins de larmes, mais le visage souriant, dit : — Très très beau... Brun, musclé... Un vrai héros de films ! Et elle se réfugie de nouveau dans les bras de sa mère. Nadia effleure de la main les cheveux embrouillés de sa fille. — Evidemment, je comprends ton refus, mais ni ton oncle ni ton père ne le comprendrons ! — tu leur diras, tu diras surtout à papa... — je vais essayer... Et elle ajoute, en soupirant : — ce sera dur, très dur... Je crois que nous allons vers de grandes difficultés ! la situation va se dégrader pour tout le monde ! (A suivre...)