Résumé de la 25e partie n Devant l'insistance de sa mère à accepter la demande de son cousin, Kenza lui avoue qu'il y a quelqu'un dans sa vie. Nadia la regarde. — Ah, dit-elle, je m'en doutais... C'est pourquoi tu refuses ton cousin ! Puis, elle éclate : tu m'as caché cela ! — Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire, c'est tout. — Tu m'as trompée, crie Nadia, tu as trompé ton père et ton frère et flétri leur honneur ! — Je n'ai trompé personne, dit Kenza, révoltée par cette accusation. — Est-ce que je sais, moi, ce que tu as fait ? C'est plus que ce que pouvait entendre Kenza. — Tu m'accuses, tu m'accuses ? suffoque-t-elle. Nadia recule. — Non ! — Si tu l'as dit ! — Tu aurais dû me parler de cette liaison ! Kenza s'effondre. — Oui, dit-elle, j'aurais dû... Et elle se met à pleurer. Nadia la prend dans ses bras et la serre contre elle. — Ma pauvre petite ! — Maman, maman, pourquoi n'avons-nous pas confiance l'une en l'autre ? Pourquoi ne parlons-nous pas des choses qui nous préoccupent ? — Tu sais bien que je ne t'ai jamais empêchée de me parler... — Oui, mais il y a cette maudite réserve... Elle se serre encore plus contre elle, comme pour étouffer ses larmes. — Parle-moi, dit Nadia. — Je ne peux pas... — Je vais t'aider si tu veux...Tu m'as dit qu'il y a quelqu'un dans ta vie... — Oui, dit-elle. — Un étudiant ? — Oui, dit encore Kenza. — Il est beau ? Kenza sort le nez de la poitrine de sa mère et, les yeux encore pleins de larmes, mais le visage souriant, dit : — Très très beau... Brun, musclé... Un vrai héros de films ! Et elle se réfugie de nouveau dans la poitrine maternelle. Nadia effleure de la main les cheveux embrouillés de la jeune fille. — Evidemment, je comprends ton refus, mais ni ton oncle ni ton père ne le comprendront ! — Tu leur diras, tu diras surtout à papa... — Je vais essayer... Et elle ajoute en soupirant : ce sera dur, très dur... Je crois que nous allons vers de grandes difficultés ! (à suivre...)