Mission - Après un moment de prospection et de réflexion, le nouvel entraîneur de l'Entente, Alain Geiger, est désormais dans le vif du sujet pour redonner à l'équipe la place qui était la sienne dans un passé récent. L'ex-entraîneur des Canaris, qui a coaché pour la première fois sa nouvelle formation en match officiel face à l'USMH, reconnaît que beaucoup de travail l'attend à la tête de l'Aigle noir. En dépit de la défaite concédée sur la pelouse du stade du 1er-Novembre de Mohammadia devant une coriace formation harrachie, le technicien suisse estime que son équipe est passée à côté d'un résultat positif. «Face à l'USMH, mon équipe a manqué de punch, mais elle a montré de bonnes dispositions notamment sur le plan mental. Les deux équipes étaient d'égale valeur. Mes joueurs ont démontré qu'ils ont du caractère en remontant deux buts de retard. Nous avons perdu, certes, mais il faut avouer que nous aurions pu gagner», a-t-il commenté quant à la prestation de ses poulains face aux Harrachis. Cela dit, en dépit de la saignée qu'a connue l'Entente de Sétif à l'intersaison, l'effectif semble équilibré avec la présence de quelques joueurs expérimentés à l'image de Belkaïd, Diss, Delhoum, Benmoussa, Hachoud, Djabou et autre Aoudia, mais aussi de jeunes tels le gardien Benkhodja, Zaâboub et Nadji. Témoignant du niveau affiché par la composante d'Alain Geiger lors de la confrontation face à l'USMH, Hacène Benomar, l'adjoint de Boualem Charef, a déclaré : «Sincèrement, il ne faut pas faire la fine bouche lorsque vous gagnez contre une équipe expérimentée comme celle de l'ESS qui nous a causé beaucoup de problèmes». C'est dire que cette équipe ententiste dispose de ressources nécessaires pour revenir au premier plan dans les jours à venir, même si certains observateurs restent sceptiques quant à la capacité des coéquipiers de Benhamou de rivaliser avec les autres prétendants pour le titre. Evoquant les objectifs qui lui ont été assignés, Alain Geiger affirme : «Je n'ai pas d'objectif précis à atteindre.» Il estime que la priorité est de remettre l'équipe sur les rails après tout ce qu'elle a vécu à l'intersaison. «Aujourd'hui, je suis à l'ESS pour remettre de l'ordre au sein de cette équipe et la remettre sur orbite après un passage à vide.» Non sans se remémorer son passage chez les Canaris, le Suisse retrouve l'Algérie et son football avec un immense plaisir. A ce propos, il a déclaré : «Je suis très content de retrouver le champion algérien. J'ai passé 18 mois formidables avec la JSK». MCO Henkouche pour succéder à Hadj Mansour Le technicien palestinien Saïd Hadj Mansour est devenu le sixième entraîneur à quitter un club de la Ligue 1 algérienne depuis l'intersaison. Il a été démis de ses fonctions à la barre technique du MC Oran à la suite de sa défaite, samedi soir, contre le CRB, dans le cadre de la 4e journée du championnat de Ligue 1 (4-1). Ainsi, la première conséquence du naufrage hamraoui au 20-Août, est le départ de cet entraîneur qui a tout tenté pour remettre sur les rails l'équipe, en vain, puisque les problèmes ont surgi sous sa coupe bien avant la compétition. Plusieurs noms sont avancés pour succéder à Hadj Mansour même si on accorde peu de fiabilité à ces informations, la rue à Oran estimant qu'un entraîneur de renom n'acceptera jamais de mener cette équipe dont le club est en butte à tant de problèmes internes notamment administratifs et de gestion. En effet, selon ces mêmes supporters, le mal est profond au MCO et réside dans la manière avec laquelle on tente de gérer le club qui est voué à la descente aux enfers s'il continue dans cette voie car les prémices d'une mauvaise fin semblent bien apparentes. Lors des deux derniers jours, la direction du club a accentué les contacts avec Chérif El-Ouazzani qui a refusé avançant comme raison son incompatibilité d'humeur à travailler avec les actuels dirigeants. Alors que Abdellah Mecheri a exigé un temps de réflexion, Menad aurait poliment décliné l'offre hamraouie. Pour tenter d'activer les choses, les responsables du club le plus populaire de l'Ouest algérien ont, selon des sources, pris attache avec Mohamed Henkouche, ce dernier qui n'est pas sûr de continuer l'aventure à l'USMAn après avoir démissionné de son poste pourrait accepter l'offre du club phare de l'Oranie où on lui aurait promis de faire le nécessaire pour assainir la situation. Dans ce cas, ce sera donc lui le futur driver du MCO. Entre-temps, les camarades de Fellah ont repris les entraînements sous la houlette du duo Benabdallah-Benchiha, qui assurent l'intérim. La séance a été marquée par les absences de Kechamli et Bengoreine, Belaïli et Aouedj, les deux derniers nommés se trouvent à Alger où ils sont en stage avec l'Equipe nationale olympique qui prépare sous la houlette de Azzedine Aït Djoudi, le tournoi final pour la qualification aux Jeux Olympiques 2012 qu'abritera la capitale anglaise, Londres. USMAn Lounici nommé entraîneur en chef Après le troisième revers de l'équipe annabie, le désormais ex-driver de l'USMAn, Mohamed Henkouche, a déposé sa démission. Il a convaincu le premier responsable du club, Aïssa Menadi, de la décision qu'il a prise après la défaite concédée à Oran face à l'ASMO, un autre prétendant en force à l'accession. Les responsables du club de Annaba qui ont recruté Khaled Lounici, il y a une semaine, bien que ce denier n'ait pas voulu du poste d'adjoint, s'attendaient sûrement au départ de l'enfant de Mascara. Ainsi, Lounici est actuellement l'entraîneur en chef puisque la direction a nommé l'enfant du club et ex-DTS, Hocine Rabet au poste d'adjoint. L'ex-international harrachi aura donc pour mission immédiate de préparer l'équipe en vue de son prochain match face à l'US Biskra, un match dont les camarades de Boudar sont dans l'obligation de remporter pour se racheter devant leurs supporters et surtout pour amorcer une nouvelle ère qui consiste à effectuer une série positive à même de leur permettre de rattraper le retard en vue de grimper au tableau sachant que le podium est le principal objectif du club pour lequel la direction a beaucoup investi à l'intersaison. MOC Mouassa à la barre technique Tout comme son rival, le CSC, qui a effectué un changement à la barre technique en recrutant Rachid Bouarrata à la place du Brésilien Dos Santos, la direction de l'autre club phare de Constantine, le MOC en l'occurrence, vient de nommer Kamel Mouassa à la tête de sa barre technique en remplacement de Assas, démis de ses fonctions à la suite des résultats en dents de scie réalisés par l'équipe. En effet, après la défaite humiliante face à la JS Saoura, le nouveau pensionnaire de la Ligue deux, le MOC a failli laisser des plumes chez lui face au MOB, avec un résultat de 2 à 2 qui a été la goutte qui a fait déborder le vase puisque le lendemain de la rencontre, la direction du club est entrée en contact avec des techniciens dont Mouassa qui a accepté l'offre.