Bilan - L'association nationale «Femme et développement rural» a pu former 250 femmes rurales dans des disciplines diverses à travers le territoire national. Mme Baya Zitoun, présidente de l'association «Femme et développement rural» a présenté, hier, le bilan des différentes activités et actions menées dans le cadre du programme qu'a engagé son association depuis sa création en 2001. S'exprimant à l'occasion de la célébration du dixième anniversaire de l'association, ainsi que de sa réélection pour un nouveau mandat, Mme Zitoun a indiqué que 250 femmes rurales ont été formées pour accompagner les différents projets lancés, grâce au financement des différentes institutions nationales et organisations internationales ainsi que des partenaires privés qu'elle a pu convaincre d'y participer. Ces projets ont touché plusieurs domaines d'activités comme des actions de réhabilitation des infrastructures, des projets à vocation agricole à l'instar de l'apiculture, la cuniculture et de l'arboriculture, et des projets à vocation industrielle comme le tissage et la couture. En tout ces projets ont fait bénéficier, affirme Mme Zitoun, 1 000 familles à travers les différentes wilayas du pays. Pour ce qui est des actions de réalisation et de réhabilitation des infrastructures, la conférencière a cité, entre autres, un centre culturel «haut standing» en préfabriqué, installé dans la commune de Tidjelabine (Boumerdès) et une école primaire de la commune de Bordj Etahr (Jijel) qui a bénéficié, en plus de l'opération de réhabilitation, d'un terrain de sport et de logements pour les enseignants. Pour ce qui concerne les projets à caractère agricole, l'oratrice a précisé que 18 600 arbres fruitiers ont été implantés dans plusieurs wilayas pour pallier le manque d'arboriculture, dû aux années de braise. Dans la filière de l'apiculture, l'association a formé, ajoute-t-elle, 72 femmes dans ce domaine d'activité. Mieux, certaines ont même bénéficié d'une aide conséquente en matière d'équipements et d'aliments à l'instar de Mme Meskine qui a eu l'un des prix d'encouragement, attribués à cette occasion. Concernant la filière de la cuniculture, la même intervenante a donné l'exemple de la microentreprise de Mme Mahdani de Béni Douala (Tizi Ouzou), soutenue par son association qui a eu également un prix d'encouragement. A tout cela, s'ajoutent, enchaîne-t-elle, les différentes actions d'information et de vulgarisation des différents dispositifs créés par l'Etat en faveur de cette catégorie de la société, mais qui restent méconnus pour des raisons liées notamment à l'analphabétisme et à l'isolement. A propos du financement de ces projets, Mme Zitoun dira que ces fonds viendront des différentes organisations internationales à l'instar de la commission européenne, qui est à l'origine du financement de l'apiculture à Jijel ainsi que la cuniculture de Tizi Ouzou, et comme l'agence canadienne du développement international qui a pris en charge la formation d'une trentaine de femmes rurales en tissage à Laghouat. En outre, l'association s'appuie sur les financements des institutions publiques dans le cadre des dispositifs de création d'entreprises à l'instar de l'Ansej en aidant les femmes rurales à concrétiser leurs projets.