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Suspense
La mystérieuse affaire de Styles (122e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 10 - 2011

Résumé de la 121e partie - Mr Laurence protège Cynthia, car, bien qu'il ne le laisse pas paraître, il en était amoureux...
Mr Laurence ignorait totalement ce que je voulais dire, mais à la réflexion il conclut que, s'il pouvait découvrir quelque part une autre tasse à café, la darne de son cœur serait à l'abri de tout soupçon. Et il avait parfaitement raison.
— Encore un mot. Que signifiaient donc les dernières paroles de Mrs Inglethorp ?
— Elles étaient, bien entendu, une accusation contre son mari.
— Eh bien, Poirot, soupirai-je, je crois que vous avez tout expliqué. Je suis heureux que l'affaire se soit terminée d'aussi heureuse façon. Même John et sa femme sont réconciliés !
— Grâce à moi !
— Que voulez-vous dire, grâce à vous ?
— Mon cher ami, ne vous rendez-vous pas compte que c'est simplement et uniquement le procès qui les a rapprochés ? J'étais convaincu que John aimait encore sa femme. Et qu'elle était amoureuse de lui. Mais ils s'étaient éloignés l'un de l'autre à la suite d'un grave malentendu. Il savait qu'elle l'avait épousé sans amour. C'est, à sa façon, un homme très sensible ; et il ne voulait pas s'imposer à elle si elle ne l'aimait pas. Mais, à mesure qu'il se retirait, son amour à elle grandissait. Or, comme ils sont tous deux extrêmement orgueilleux, leur orgueil les sépara. Il se laissa aller à un flirt avec Mrs Raikes, et, de son côté, elle rechercha la compagnie du docteur Bauerstein. Vous souvenez-vous que le jour de l'arrestation de John Cavendish, vous m'avez surpris à réfléchir si je devais ou non prendre une grande décision.
— Oui. Et j'ai bien compris votre embarras.
— Excusez-moi, mon ami, vous n'avez rien compris du tout. J'essayais de décider si oui ou non j'innocenterais immédiatement John Cavendish. J'aurais pu le faire, mais cela eût compromis l'arrestation des vrais criminels. Ceux-ci ignorèrent jusqu'au dernier moment ma véritable pensée, et c'est en partie la raison de mon succès.
— Dois-je comprendre que vous auriez pu empêcher qu'on arrêtât John Cavendish ?
— Oui, mon ami. Mais je me suis décidé en faveur du bonheur d'une femme. Rien, sauf le terrible danger par lequel ils viennent de passer, n'eût pu ramener ces deux grandes âmes l'une vers l'autre.
Je considérai Poirot avec une stupeur silencieuse. L'audace de ce petit
homme ! Qui, sauf Poirot, eût songé qu'un procès pour assassinat fût un sûr moyen de restaurer la félicité conjugale ?
— Je perçois vos pensées, mon ami, dit Poirot en souriant. Personne, sauf Hercule Poirot, n'eût tenté pareille aventure ! Et vous avez tort de le
condamner ! Le bonheur d'un homme et d'une femme est la chose la plus émouvante du monde.
Ses paroles me reportèrent aux événements qui avaient précédé notre conversation. Je me rappelai Mary, étendue toute pâle et lasse sur le canapé... Elle écoutait... écoutait. Une sonnette retentit en bas. Elle se redressa d'un bond. Poirot ouvrit la porte, et rencontrant son regard angoissé, il lui avait adressé un petit signe de tête rassurant ! (A suivre...)


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