Cérémonie - Ce complexe culturel a été inauguré hier, lundi, par la secrétaire générale du ministère de la Culture, Mme Djamila Djahdou, en présence des autorités locales. Le complexe culturel du Chenoua, seconde annexe de l'Office National de la Culture et de l'Information (Onci), après celui de Aïn Benian, servira de creuset culturel à la wilaya de Tipasa qui était, jusque-là dépourvue d'une telle infrastructure pour l'accueil du grand public, malgré la présence d'une pépinière d'artistes et de sept associations musicales andalouses. Ce complexe de trois niveaux, construit sur une surface de 7 241,94 m2, se compose d'un théâtre en plein air d'une capacité de 600 à 800 places. Le rez-de-chaussée de ce complexe sera dédié aux expositions avec ses deux galeries, l'une destinée à l'art contemporain, et l'autre à l'archéologie et à l'artisanat. Elles sont mitoyennes à des ateliers de peinture et d'arts traditionnels. Le niveau 01 de la structure, avec sa surface de 1 400 m2, accueillera les services de gestion de l'activité théâtrale, un atelier de musique, un autre d'art dramatique et un autre d'art lyrique. La bibliothèque, située au second étage, est composée d'une salle de prêts, d'une salle de lecture, une salle de projections, d'un club cybernétique, d'une médiathèque et d'un espace de rencontre des artistes. Le planétarium, le club astronomie, la salle de production et une salle de lecture et de prêt, spécialisée pour les chercheurs et autres étudiants, ainsi que le théâtre de plein air, sont situés au troisième étage, avec une vue sur la mer. Interrogé sur le programme d'activités du complexe, le directeur général de l'Onci a indiqué à l'APS que celui-ci sera axé, dans un premier temps, sur des actions pédagogiques et didactiques, à savoir l'ouverture des bibliothèques, des salles de lecture, de l'espace cybernétique et autres ateliers dédiés à l'informatique, la danse, le théâtre, avant d'envisager le lancement de spectacles de musique et la confection du programme annuel à partir de janvier 2012. Réalisé pour un coût de 310 millions de dinars, le complexe a été baptisé au nom du défunt Abdelwahab Salim, de son vrai nom Abdelwahab Chabati, en hommage à ce grand musicologue, né à Aïn Beïda (Oum El-Bouaghi) est enterré à Bou Ismaïl où il vécut jusqu'à son décès en 1999. Ce grand homme, féru de musique andalouse, a formé l'orchestre de la Garde républicaine, dirigé l'orchestre symphonique national ainsi que ceux de la Radio et de la Télévision algériennes après avoir été longtemps professeur à l'Institut de musique d'Alger où il forma de nombreux musiciens.