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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (195e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 11 - 2011

Résumé de la 194e partie - Un nouveau suspect est arrêté, Bruno Hauptmann, immigrant d'origine allemande, chez qui on retrouve, cachée dans le plancher de sa maison, la rançon du bébé…
L'échelle est remise à un expert en bois. Koehler, après l'avoir minutieusement étudiée, déclare que le bois avec lequel on l'a fabriquée provient de la National Lumber Compagny, une usine où travaille Hauptmann. Autre fait : il manque à l'un des degrés de l'échelle les clous, quatre clous carrés… que l'on retrouve chez Hauptmann. Koehler montre aussi que l'échelle a été rabotée avec un rabot qui comporte une lame usée à certains endroits et qui laisse sur le bois de fines rainures. On examine le rabot de Hauptmann : sa lame, effectivement usée, laisse des traces sur le bois…
Dernière preuve accablante : on retrouve chez Hauptmann le numéro de téléphone du professeur Condon qui a servi d'intermédiaire lors de la remise de la rançon.
«C'était dans les journaux, j'ai voulu contacter le professeur pour proposer mon aide ! Je voulais servir à quelque chose !»
Faux : les journaux n'avaient jamais publié le numéro de téléphone du professeur. Celui-ci est appelé pour identifier la voix de l'homme à qui il a remis la rançon.
— Identifiez-vous cette voix ?
— C'est celle de l'homme !
Hauptmann va continuer à clamer son innocence, mais l'enquête est achevée.
Le procès s'ouvre le 2 janvier 1935, dans le New Jersey. Des journalistes venus de tout le pays et de l'étranger sont là pour couvrir l'événement. Il y a aussi de grands avocats, comme Edward Reilly, qui s'est chargé de la défense.
Le premier témoin appelé à la barre est Anna Lindbergh, la mère du bébé. Sa voix tremble d'émotion mais elle raconte dans le détail les circonstances de l'enlèvement. Cependant, quand on lui montre le pyjama de l'enfant et qu'on lui demande si elle le reconnaît, elle s'évanouit. La défense, pour ne pas l'accabler davantage, renonce à l'interroger. C'est ensuite au tour de Charles Lindbergh de témoigner. Il répète le récit de sa femme, puis il parle de la remise de la rançon.
— Vous étiez dans le cimetière quand la rançon a été remise ?
— Oui !
— Vous avez entendu la voix du ravisseur, parlant avec le professeur Condon ?
— Oui.
— Avez-vous, depuis ce jour-là, entendu de nouveau cette voix ?
— Oui, c'est celle de Hauptmann !
C'est ce que dira aussi le professeur Condon, appelé un peu plus tard à la barre.
— La voix de l'homme du cimetière est la même que celle de Hauptmann. J'en suis absolument certain !
La défense va se contenter de jeter le doute sur les témoins. Ainsi elle va soupçonner la nurse, Betty Gow, de complicité : en tout cas, on reprochera à l'aviateur de ne pas avoir laissé la police l'interroger ainsi que les autres employés de la maison, et elle se demandera s'il ne cherchait pas à couvrir quelqu'un. Même le professeur Condon n'échappe pas aux soupçons : pourquoi est-ce lui et non un autre qui a servi d'intermédiaire entre le ravisseur et Lindbergh ? (A suivre...)


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