Avec l'arrivée du nouveau directeur de la Sonatrach, beaucoup se dit dans les coulisses de cette compagnie, notamment en ce qui concerne sa «section sport» représentée par le Groupement Sportif Pétrolier. On parle même de dissoudre ce club, qui a vu le jour au mois de juin de l'année 2008. Il faut dire que les événements se succèdent et tout porte à croire qu'il y aurait de nouvelles choses à l'avenir. A titre d'exemple, après avoir déclaré forfait à trois reprises dans le championnat de nationale 1 de handball messieurs, au même titre que le club du HBC El-Biar, l'équipe du Groupement Sportif des Pétroliers (GSP), championne d'Algérie en titre, est exclue définitivement de ce championnat. Le MC Saïda risque la même sentence s'il passe au troisième boycott lors de la prochaine journée. Mais le propos n'est pas là, puisqu'il se murmure du côté de la société pétrolière de la dissolution du GSP, notamment après la désignation du nouveau directeur général, Abdelhamid Zerguine, qui se trouve actuellement aux Etats-Unis. Pour prendre la température de ce qui se trame dans les coulisses, nous avons pris attache ce matin avec Mohamed Djouad, président du GSP, qui a été étonné de la «nouvelle». «Sincèrement, c'est une démarche invraisemblable et pour quelles raisons dissoudre un club qui détient une bonne partie de l'élite sportive nationale ? D'abord, cela n'a pas été fait du temps de M. Cherouati, comment voulez-vous que cela se fasse avec quelqu'un qui va à peine prendre ses fonctions», commente-t-il. Puis de poursuivre : «Le GSP continue à fonctionner le plus normalement du monde, même si notre équipe de handball est victime du pourrissement de la situation dans lequel se trouve le handball algérien à cause d'un président de fédération défaillant et une tutelle complice qui laisse faire. C'est vraiment l'anarchie, et c'est dommage pour ce sport et pour l'Algérie». Le président Djouad a profité de notre appel pour nous confier que le projet des écoles de football de Sonatrach était sur le point d'être relancé cette saison, puisque le désormais ex-PDG de la société avait demandé un rapport dans ce sens. Selon notre interlocuteur, ce dossier sera remis au nouveau premier responsable de la société pour examen et avis et pourquoi pas remise sur pied de ce projet qui a connu un impact très positif et un engouement chez les enfants (21 000 garçons et filles étaient concernés) et leurs parents.