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Printemps arabe
L'heure d'un premier bilan
Publié dans Info Soir le 07 - 12 - 2011

Révolution - Du Maroc au Yémen, en passant par la Tunisie, la Libye, l'Egypte et la Syrie, sans oublier la Jordanie, le monde arabe a été littéralement bouleversé par les soulèvements de sa population.
En un an, le monde arabe a connu plus de bouleversements qu'en plusieurs décennies : premiers à chasser leurs chefs d'Etat Ben Ali et Moubarak, les Tunisiens et les Egyptiens viennent d'organiser les premières élections libres de leur histoire.
Les Libyens découvrent la liberté depuis la chute dans le sang du régime Kadhafi après plusieurs mois de combats. Les Yéménites sont sur le point de tourner la page d'un régime autocratique, alors qu'en Syrie, l'insurrection contre le régime du président Bachar al-Assad ne faiblit pas et reçoit le soutien de la Ligue arabe et de la communauté internationale.
Des «soulèvements» qui «ont mis fin à une longue période de despotisme et d'immobilisme» et qui pourront ouvrir «la voie à un développement démocratique et pluraliste» dans ces régions. Selon des observateurs et spécialistes, «le processus démocratique» dans ces pays «est irréversible, et il n'y a plus de retour aux coups d'Etat et au despotisme». Cependant, si les jeunes Arabes, qui ont brisé en 2011 le mythe du «despotisme oriental», n'étaient pas dominés par les islamistes, ce sont ces derniers qui commencent à cueillir par les urnes les premiers fruits du «printemps arabe». En Tunisie, les islamistes se sont imposés comme la première force politique du pays au cours des élections d'octobre, alors qu'en Egypte, la surprise est venue du score des salafistes à la première phase des élections, où le courant islamiste a raflé 65% des voix. «Les différents dictateurs, en se posant comme seul rempart contre l'islamisme, ont largement construit le crédit des partis islamistes comme alternative de gouvernement», expliquent les spécialistes qui soulignent également que «la victoire du courant islamiste aux élections ne signifie pas la fin des espoirs de démocratie soulevés par ces révolutions, car les islamistes parviennent au pouvoir à travers les urnes et non par la violence ou le jihad». La véritable question est de savoir si ces mouvements islamistes, qui n'ont pas une expérience de gouvernement, pourront se maintenir au pouvoir ou le céder s'ils sont battus demain aux élections. Les islamistes «peineront à consolider cet avantage du fait de l'indigence de leur programme sur la question sociale, sans doute un des défis majeurs du monde arabe au cours de la prochaine décennie», estime un observateur. Mais si «les islamistes, notamment en Egypte et en Tunisie, parviennent à imiter le modèle turc, et réaliser même 50% des acquis de leurs homologues turcs, le processus démocratique se poursuivra», explique un autre. Dans le reste du monde arabe, les monarchies pourraient échapper à la fièvre révolutionnaire, mais devront introduire de profondes réformes, un processus qui a déjà commencé au Maroc, alors que les pays du Golfe redistribuent la manne pétrolière pour calmer toute contestation. Toutefois, «les dirigeants de ces monarchies ne pourront pas échapper aux répercussions du cataclysme arabe et ignorer les revendications de réforme», préviennent aussi certains spécialistes.


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