Quelque 1000 participants représentant des organismes officiels, la société civile les secteurs économiques public et privé sont attendus ce vendredi à Alger à une conférence sur la lutte contre ce phénomène qui place notre pays à la 112e place sur les 183 pays classés avec une note de 2,9. Cette conférence organisée par le ministère de la Justice à l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre la corruption, sera tenue au Palais des nations et verra la participation d'étudiants et de journalistes. Elle Sera animée par des experts algériens et étrangers spécialisés dans la lutte contre ce fléau et verra la présentation de plusieurs communications ayant trait aux aspects socioéconomiques de la corruption et les efforts consentis par l'Algérie et au niveau international dans la lutte contre ce fléau. La conférence vise également la sensibilisation sur la corruption et ses répercussions socioéconomiques et la nécessité de conjuguer les efforts pour faire face à ce phénomène du siècle, selon un communiqué du département de Tayeb Belaïz. Le directeur des affaires pénales et des grâces au ministère pour rappel, Mokhtar Lakhdari avait souligné, hier, mercredi, lors d'une émission radiophonique, que «la société tolérait la corruption dans une large mesure en ce sens que nombre de pratiques liées à ce fléau sont considérées comme normales». Un aveu d'impuissance ? Les actions de lutte contre la corruption menées en Algérie demeurent encore insuffisantes eu égard aux différentes pratiques dont font usage les auteurs de ces forfaitures.