Le cinéma algérien doit se démarquer de la production de circonstance, a déclaré, hier, lundi, à Sidi Bel Abbes, le réalisateur Brahim Tsaki. En marge d'une rétrospective consacrée à ses films, il a fait remarquer que la production cinématographique algérienne est «faible et occasionnelle, ne sont quelques films réalisés en collaboration avec des cinéastes de l'autre rive de la Méditerranée». Le programme de cette manifestation, qui a pris fin, hier, lundi ,à la cinémathèque de Sidi Bel Abbes, a porté sur la projection des cinq films réalisés par ce cinéaste. Cinq jours durant, les cinéphiles de Sidi Bel Abbes ont eu droit à la présentation de quatre longs métrages de Tsaki, à savoir ‘Les enfants du vent', ‘Histoire d'une rencontre', ‘Les enfants des néons', ‘Ayriwen' et un court métrage ‘Gare de triage'. ‘Ayriwen', premier long métrage réalisé en targui, qui a clôturé cette rétrospective, s'est vu décerner le grand prix Issi N'ourgh en 2009 à Agadir (Maroc) et le prix de la photographie au Festival international du film arabe d'Oran en 2010. Ce programme, qui s'inscrit dans le cadre du cycle des cinéastes algériens formés en Belgique, a été organisé par l'Agence algérienne du rayonnement culturel en collaboration avec le Centre algérien du cinéma. Pour pallier l'organisation d'ateliers spécialisés en marge du cycle des films de Tsaki à Sidi Bel Abbes, une rencontre a regroupé, hier, lundi, à la cinémathèque, le réalisateur algérien avec des étudiants de l'université de Sidi Bel Abbes sur le thème : «Processus du cinéma». Un programme similaire sera organisé à la cinémathèque d'Oran du 5 au 9 février prochain.