Résumé de la 15e partie - Rosa reprend ses opérations de charme en direction de Lyès. Ce dernier vient de découvrir que sa collègue, Nadia est jolie… Sa mère, Dahbia, l'accueille par un reproche. — Tu as mis tout ce temps pour remettre des beignets alors que j'ai besoin de toi, ici ! — Khalti Fatma m'a demandé de préparer le café ! — Elle t'a demandé ou tu as proposé de le faire ? — Qu'importe, dit la jeune femme, le visage souriant, l'essentiel, c'est que Lyès m'ait retenue à le prendre avec lui ! — Il t'a demandé de rester ? — Oui, il a même insisté. Il a dit «cela me fera plaisir». — Il a dit cela ? — Oui, dit la jeune femme et il n'a pas cessé de me regarder ! D'ailleurs, cela m'a intimidée et j'ai rougi et gardé les yeux baissés ! — S'il t'a mangée du regard, c'est qu'il s'intéresse à toi ! Rosa feint de prendre un air sceptique. — Tu crois ? — Bien sûr, grosse bête ! Tu dois lui plaire ! La jeune femme rougit de plaisir. — Oh, maman ! — Il ne faut plus le lâcher ! Il doit te voir tout le temps, tu dois montrer que tu t'occupes de lui et de sa grand-mère ! — Celle-là, qu'est-ce qu'elle attend pour lui dire de m'épouser ! — Patiente, ma fille, il faut que ce soit Lyès qui te découvre… Les deux femmes ignorent qu'au même moment, le vieille Fatma parle d'elle à son petit-fils : — Rosa est une brave fille, mon petit. — Je le sais, répond Lyès, elle te rend beaucoup de services ! — Alors si tu l'apprécies, est-ce que ça te dirait de demander sa main ? Lyès regarde sa grand-mère, surpris par la proposition. — Demander la main de Rosa ? Mais tu n'as pas idée ! — Mais tu viens de reconnaître que c'est une brave petite ! — Oui, mais de là à demander sa main… — Mais pourquoi ? Elle est charmante, bien qu'elle ait le nez un peu gros… Et puis, l'essentiel est qu'elle est une fille de bonne famille et une bonne ménagère. Elle te tiendra ton ménage et elle te donnera de beaux enfants ! Il secoue la tête, amusé. — Je suis d'accord avec tout ce que tu viens de dire, mais Rosa n'est pas mon genre ! — Pourquoi dis-tu cela ? Ce n'est pas le genre de femme que je veux épouser ! La grand-mère feint de se fâcher puis elle dit. — C'est vrai, tu es instruit, toi, et elle, elle ne l'est pas… Après tout, mon petit, c'est à toi de choisir la femme avec laquelle tu partageras ta vie ! (A suivre...)