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Musique
Sidi Ag Issa en concert
Publié dans Info Soir le 29 - 01 - 2012

Pluralité - La salle Atlas a vibré, hier, aux rythmes de la musique malienne contemporaine, musique certes moderne, mais qui reste ancrée dans l'ancestralité, avec des touches mélodiques puisées dans la pure tradition malienne.
C'est un Sidi Ag Issa, chanteur à notoriété continentale – et même sur la scène internationale – qui, à l'initiative de l'Office national de la culture et de l'information, a gratifié le public d'un récital riche en sonorités et haut en couleurs. Sa musique est un habile mélange de sons spécifiques à la musique traditionnelle (Tamachek/Touareg) et d'autres sonorités proprement modernes, orchestrées avec, entre autres, de la guitare électrique ou encore de la basse.
Evoluant dans un genre musical se voulant éclectique, Sidi Ag Issa – il vient de Boni au Mali, un village de culture peul, arabe et targuie près de Tombouctou – s'est admirablement illustré dans une prestation pleine d'entrain et de rythmes. C'est une musique aux influences diverses et attachantes.
Par sa musique, Sidi Ag Issa (auteur, compositeur, guitariste et chanteur) tient à s'inscrire dans la world musique, il se veut donc universel. Il s'ouvre aussitôt sur le monde, car, et à en juger son travail particulièrement démonstratif, l'artiste semble «détester les cases et les clichés». Il travaille de manière à fusionner ses inspirations afin de créer une musique qui répond à ses aspirations.
Ainsi, Sidi Ag Issa, qui s'inspire des mélodies touareg mais aussi du blues et du groove, aime développer une musique authentiquement (et sincèrement) plurielle, «à la rythmique puissante, aux mélodies pleines de vie et de couleurs.» D'ailleurs, Sidi Ag Issa définit son style comme étant «le fruit de recherches musicales qui s'inspirent de tous les lieux où il a vécu mais aussi des musiques du monde qu'il désire connaître, travailler et partager».Le récital dont nous a généreusement gratifiés Sidi Ag Issa était un vrai moment de rencontre, de partage et même de communion. A l'aise sur scène, Sidi Ag Issa, plein d'audace et d'énergie, a présenté son blues du Ténéré (le désert en targui) accompagné de musiciens algériens qui se sont substitués, à l'occasion, au groupe habituel de l'artiste malien, «Tiwitine» formé en 2000 par des musiciens touareg, burkinabè et français. Le blues que propose Sidi Ag Issa, est enluminé, singulier. En effet, il propose «un blues targui inspiré par la transe, chanté en tamasheq (targui) et en mooré (mossi)». «Guitare targuie, blues mandingue, accents reggae, ponctuation funky soutiennent ses chants sur la nostalgie du désert, la mélancolie de l'exil, la fraternité, l'amour et la trahison.»
Notons que Sidi Ag Issa est à Alger pour l'enregistrement d'un album en collaboration avec des musiciens algériens. Plus tard, et en deuxième partie, la soirée s'est poursuivie avec la prestation de la jeune formation algérienne, à savoir «Tagmi», composée de onze étudiants de l'Institut national supérieur de musique (Insm), musicologues pour la majorité, qui jouent du violon, du violoncelle, de la guitare, de la flûte traversière, du saxophone et des percussions. Ce groupe qui, d'ailleurs, montait pour la première fois sur scène, a présenté une fusion harmonieuse entre les musiques amazighe et celtique. Les compositions jouées sont celles du groupe. Ce sont des créations.


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