Syrie - Politique : violences - plus de 200 civils ont été tués dans la nuit d'hier dans des bombardements du régime syrien sur Homs, haut lieu de la contestation, a affirmé l'opposition, des allégations démenties par le régime qui a imputé le massacre à des hommes armés. Il était difficile de confirmer l'information de source indépendante, en raison des restrictions imposées à la presse étrangère, mais si le chiffre de plus de 200 morts s'avérait exact, il s'agirait de la journée la plus meurtrière depuis le début de la révolte contre le Président Bachar al-Assad en mars 2011. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait fait état plus tôt de tirs de mortier sur Homs, faisant au moins 217 morts, des civils, et plusieurs blessés. Yémen : affrontements - Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines par balles, dans de violents affrontements, hier soir à Aden, dans le sud du Yémen, entre partisans et adversaires de l'élection présidentielle prévue le 21 février, ont indiqué ce samedi des militants des deux clans. Les heurts ont éclaté lorsque des militants du Mouvement sudiste, un groupe séparatiste, opposés au scrutin présidentiel, ont attaqué une marche organisée par des activistes du mouvement de contestation mené depuis plus d'un an contre le régime du Président Ali Abdallah Saleh, selon un de ces activistes. Selon lui, plus de trente manifestants ont été blessés, certains par balles. Tunisie - Libye : sécurité - Le poste frontière de Ras Jdir, entre la Tunisie et la Libye, a été fermé, côté tunisien, en raison de l'insécurité et pour éviter l'infiltration d'armes en Tunisie, a indiqué, hier, le porte-parole de la présidence. «Nous avons décidé de fermer le poste frontière de Ras Jdir pour limiter l'entrée des armes» en provenance de Libye, a déclaré à la presse Adnane Moncer, évoquant les affrontements armés survenus mercredi et jeudi dans le sud de la Tunisie. Il s'agit d'«une mesure technique destinée à sécuriser la frontière», a-t-il noté, ajoutant : «Nous souhaitons que les frères libyens soient en mesure de contrôler au plus tôt la situation de leur côté.» Soudan : 30 000 personnes déplacées par les combats - Environ 30 000 personnes ont fui les combats de ces derniers mois dans l'Etat soudanais du Kordofan-Sud, a estimé, hier, l'ONU, après que des rebelles ont enlevé 29 ouvriers chinois dans cette région. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (BCAH) a souligné que les tensions étaient toujours vives dans le nord-ouest de cet Etat, autour de la localité d'Abbasiya. «Les organisations humanitaires ont rapporté que les déplacements se poursuivaient à la suite de l'augmentation des effectifs des forces armées soudanaises dans la zone, des affrontements armés pouvant désormais éclater à tout moment entre l'armée et (les rebelles) du SPLM-N», souligne le BCAH dans son bulletin hebdomadaire.