Résumé de la 28e partie - En voiture, Poirot pose des questions sur Norma à David Baker, l'ami de la jeune fille... Elle aurait pu prendre, en effet, un autobus lundi, de bonne heure, et arriver à Londres après six heures. De cette façon, elle se présentait à son travail un peu en retard, pas trop. D'habitude, cependant, elle quitte ses parents, le dimanche soir. — Elle est bien partie de Crosshedges dimanche soir mais n'est pas arrivée à Borodene Mansions. — Apparemment, non. Du moins, c'est ce qu'affirme Claudia. — Cette Miss Reece-Holland - c'est bien son nom, n'est-ce pas ? - vous a-t-elle paru surprise ou inquiète ? — Grand Dieu ! non. Pourquoi le serait elle ? Ces filles ne passent pas leur temps à s'espionner ! — Mais vous pensiez qu'elle retournerait chez ses amies ? — Elle n'est pas allée à son travail non plus. Je peux vous confier que ses employeurs en ont par-dessus la tête de Norma ! — Etes-vous inquiet, Mr Baker ? — Non, naturellement... Quoique... Ma foi, je veux bien être pendu si je le sais. Il n'y a aucune raison pour que je sois inquiet, seulement le temps passe. Nous sommes déjà... jeudi. — Elle ne s'est pas disputée avec vous ? — Nous ne nous disputons jamais. — Mais vous êtes inquiet à son sujet, Mr Baker ? — En quoi cela vous regarde-t-il à la fin ? — En rien mais, j'ai cru deviner que quelque chose s'était passé chez ses parents. Miss Restarick n'aime pas sa belle-mère. — Elle a bien raison ! Cette femme est une garce ! Impitoyable !... Si cela peut vous aider... elle n'aime pas Norma non plus. — Elle a été malade, paraît-il et a dû se faire hospitaliser dans un hôpital ? — De qui parlez-vous... de Norma ? — Non le faisais allusion à Mrs Restarick. — Elle s'est rendue, en effet, dans une maison de repos. Je ne vois pas pourquoi, d'ailleurs, elle est forte comme un cheval. — Et Miss Restarick déteste sa belle-mère. — Norma est un peu déséquilibrée par moments. Elle prend les choses au tragique mais je peux vous assurer que les filles détestent toujours leur belle-mère. — Sans doute mais cette aversion rend-elle toujours la belle-mère malade au point qu'il faille l'emmener à l'hôpital ? — Où diable voulez-vous en venir ? — Le jardinage peut-être... l'usage d'herbicides. — Qu'est-ce que l'herbicide a à faire dans l'histoire ? Suggériez-vous que Norma...? — Les gens bavardent et les cancans se répandent vite. — Insinueriez-vous que quelqu'un a raconté que Norma essayait d'empoisonner sa belle-mère ? Ridicule ! Complètement absurde ! — C'est très improbable, je vous l'accorde. Au vrai, les gens n'ont pas chuchoté cela. — Excusez-moi, j'avais mal compris alors. Mais... que vouliez vous donc dire ? (A suivre...)