Résumé de la 13e partie - Les analyses pathologiques révèlent que le «bouton» que Djamila a au sein est une tumeur maligne. La jeune femme ne le sait pas encore. Il a cours cet après-midi, mais il appelle pour avertir qu'il est indisponible. Il attend que les enfants soient partis à l'école pour rentrer. Djamila est étonnée de le voir. — Quoi, tu n'as pas cours ? Il a déjà inventé une excuse : — Les étudiants organisent une assemblée générale… — Ils veulent faire grève ? — Non, c'est pour un comité pédagogique… Il s'assoit. — Tu veux prendre un café ? — Si tu veux… nous le prendrons ensemble. Tandis qu'elle va à la cuisine, il réfléchit : comment lui annoncer la nouvelle ? En fait, le médecin l'a rassuré sur la nature de la tumeur, mais le mot même de tumeur et surtout de cancer a quelque chose d'effrayant… Il regrette maintenant de ne pas avoir annoncé, dès le départ, qu'il a récupéré les analyses ! Djamila revient avec le café. — J'ai pensé faire des gâteaux, mais je n'ai pas pu… Il sourit. — ça ne fait rien, tu en feras quand tu seras en forme. Elle soupire. — Je suis angoissée… Elle s'arrête, puis reprend : — Jusqu'à demain… Rachid saute sur l'occasion. — J'ai oublié de te dire que je suis passé à l'hôpital… Elle le regarde, surprise : — Ce n'est pas demain que tu devais y aller… — En fait, on m'a appelé ? Elle demande, avec angoisse. — Alors ? — Les analyses sont prêtes… Elle pousse un cri : — Et c'est maintenant que tu me le dis ? Rachid tente de la calmer : — Ce n'est rien… Il sort les analyses de son cartable : — Ecoute : ton bouton est une tumeur ! Elle s'exclame : — Une tumeur ! Elle s'assoit et se met à sangloter : — Une tumeur, je le savais ! (A suivre...)