Position - La décision du FFS de participer aux prochaines élections législatives prochaine a été, sans conteste, le fait marquant des activités politiques du week-end. Le Front des forces socialistes a décidé de prendre part au prochain rendez-vous électoral lors d'une session extraordinaire de son conseil national hier vendredi. «C'est une nécessité tactique qui s'inscrit dans sa stratégie de construction pacifique de l'alternative démocratique», a estimé le président du parti, Hocine Aït Ahmed dans un message adressé aux participants à cette réunion. Le premier secrétaire du parti, Ali Laskri, a, pour sa part, expliqué que le conseil national a décidé la participation du FFS dans le but de ranimer la vie politique au sein de la société. «Notre but est la mobilisation pacifique et politique des Algériennes et Algériens pour remettre du mouvement dans le statu quo politique et institutionnel, a-t-il dit. En réponse à ceux qui «craignent» la fraude, Aït Ahmed a par ailleurs affirmé que son parti allait se donner les moyens du contrôle de sa participation. «Nous avons tiré les enseignements de nos lacunes de 1997 (date de la dernière participation du FFS aux législatives) et nous allons tout mettre en œuvre pour les combler», a souligné le président du plus vieux parti de l'opposition. Aït Ahmed a souligné que sa vision concernant cette élection était «faite depuis un certain temps» mais qu'il avait «tenu à prendre la température» au sein du parti et à s'imprégner des délibérations des militants avant de se prononcer. Quant à l'objectif de cette participation en 2012, le président du FFS explique que le but du parti «ne réside pas dans le quota de sièges à atteindre», mais plutôt «la remobilisation politique et pacifique du parti et du peuple». «L'essentiel de notre décision est de remettre du mouvement dans le statu quo politique et institutionnel» , a-t-il encore affirmé tout en considérant que les vingt dernières années «ont constitué une régression phénoménale dans tous les domaines à l'échelle nationale». Il a estimé, en ce qui concerne le FFS, qu' «aujourd'hui plus que jamais» et pour «gagner la bataille de la mobilisation politique», le parti doit s'appuyer sur «chaque militant et chaque militante». La dernière participation du FFS à des élections législatives remonte à 1997, le parti ayant boycotté les législatives de 2002 et de 2007.