Résumé de la 7e partie - Ghania croit que son père a renoncé à la marier à un vieillard, mais voilà qu'il revient à la charge. Souad tente de défendre sa sœur. Il se met en colère. — Tu dis que mon idée est mauvaise de la marier au plus gros bourgeois du village ! — Père, tu sais qu'il a l'âge de son grand père ! — Et alors, un homme de son âge n'a pas le droit de se marier ? — Si, bien sûr, mais avec une femme de son âge, pas avec Ghania qui n'a que dix-huit ans ! Le père pointe vers elle un doigt chargé de menace. — Toi, ne parle plus ! Il regarde Ghania. — Ma fille, comme je te l'ai dit, je ne veux que ton bien… Sa voix se radoucit. — Je te le répète, je ne veux que ton bien… Ghania s'est mise à pleurer. — Ne pleure pas, tume fends le cœur ! Souad ne peut s'empêcher d'intervenir. — Si elle te fend le cœur, alors épargne-là ! Slimane se retourne vers elle. — Toi, si tu ne te tais pas, tu vas sortir ! Il regarde de nouveau Ghania. — Alors, ma fille, tu as réfléchi ? Elle continue à pleurer. — Je ne vais pas te refaire le même discours… La belle maison que tu auras, les robes, les bijoux, tout le luxe… Ghania lève les yeux. — Ce que j'ai ici me suffit père… Slimane s'impatiente. — Je sais, je sais… mais pour une femme, c'est son foyer qui importe… Ghania fait encore un effort. — J'ai dix-huit ans, père… — Et alors ? On a bien vu des différences d'âge dans le couple ! — Mais il a l'âge de mon grand père ! Slimane se renfrogne et regarde Souad. — C'est toi qui lui a mis cette idée dans la tête ? Souad n'hésite pas à répondre : — C'est la réalité, père… reconnais que tu te trompes… — Je ne me trompe pas. J'ai accordé la main de ta sœur à Cheikh Omar, alors tu vas s'il te plaît lui expliquer que cet homme est très riche et qu'il la rendra heureuse… — Je ne le lui dirai pas ! Il lève la main pour la frapper, mais il se retient. — Allez, sortez d'ici ! Quant à toi, tu épouseras cheikh Omar ! (A suivre...)