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Une balle perdue (2e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 04 - 2004

Résumé de la 1re partie Alors qu?il travaillait tout en étudiant pour aider sa mère, Hamid interrompt ses études après le baccalauréat.
Il accrocha son diplôme du bac au mur et continua son travail, plus libre qu?avant tout en gagnant plus, mais il ne songea pas au plus important : le service militaire. Il aurait dû faire valoir ses droits en tant que soutien de famille, il ne l?a pas fait. En 1999, il était sous les drapeaux à Djelfa. Sitôt son instruction terminée, il obtient une place dans l?administration de sa caserne. Mais ce que personne ne sut jamais, c?est que dès 16 h, il quittait la caserne non pour aller se promener, comme les autres, mais pour travailler ! Il avait déniché un travail ingrat par rapport à son grade et son statut : plongeur dans un restaurant bien fréquenté ! Il bossait de 17 h ou 18 h jusqu?à minuit, mais il était bien nourri, bien traité et bien payé, car il était sérieux et aimable. Tous les jours il sortait à 16 h, prenait un café et passait au restaurant. Il dînait avec les cuisiniers et les serveurs avant de s?attaquer aux piles d?assiettes, de soucoupes et de plats et tout le reste des ustensiles. A minuit, il terminait son travail, prenait sa part de fruits et de nourriture périssables et il rentrait à la caserne avec ces victuailles. Il gâtait les sentinelles du poste et les sous-officiers de permanence pour acheter leur silence ! «Alors tu t?es trouvé une bonne maîtresse qui te gâte ainsi, petit loupiot ?» le taquinaient-ils. Il était obligé de mentir en disant qu?il dînait chez des proches qui le gâtaient et ses copains l?aimaient encore plus pour ses largesses. Et le temps passait. Malheureusement, en 2000, il fut affecté à Cherchell et les choses changèrent pour lui, car avec l?argent qu?il gagnait il envoyait des mandats à sa mère chaque mois. Celle-ci, s?étant renseignée sur le montant de la solde d?un petit sous-off de réserve, fut prise d?un doute. Elle ne dépensa aucun sou de tout ce que lui envoyait son fils. Pourtant, elle savait qu?il était honnête. Tout de même, elle se dit que sachant sa famille dans le besoin, il aurait sûrement mal tourné pour l?aider ! Elle ne lui en dit rien et lui-même n?expliqua rien. Donc en 2000, il fut désigné, compte tenu de sa discipline et de son caractère, à la surveillance de la villa du commandant. Il parla à son commandant et fut obligé de tout lui raconter : le décès de son père vieux maquisard lésé et mort alité, ses activités d?étudiant biffin-chineur et soldat plongeur dans un restaurant. (à suivre...)

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