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Clandestin : «La bête noire»
Publié dans Info Soir le 09 - 05 - 2012

Illégalité - Le transport par taxi clandestin a pris de l'ampleur. L'activité est tout à fait banalisée. Les stations improvisées par les «fraudeurs» ont, ces dernières années, poussé comme des champignons aux quatre points du pays.
Pis encore, ces fraudeurs ne se gênent nullement de rôder autour des stations de taxis «réguliers». Ni les réclamations et encore moins les pétitions adressées aux autorités compétentes pour chasser ces intrus au secteur des transports publics, n'ont abouti. Ils seraient de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité illégale.
Les chauffeurs de taxi agacés par cette concurrence déloyale, ne savent plus quoi faire face à ces fraudeurs. Il n'est un secret pour personne que les clandestins proposent leurs services à des prix attractifs souvent inférieurs à ceux exigés par les chauffeurs de taxi.
À l'approche des heures de pointe, le nombre de taxis clandestins quadruple dans plusieurs régions du pays. Mais ce ne sont plus les clandestins d'antan, avec leur vieille Renault 5 déglinguée, qui agissaient de la sorte pour nourrir leurs enfants, mais plutôt des chauffeurs à bord de véhicules flambant neufs. Le phénomène reflète le dysfonctionnement du système de transport public en commun. Mais plusieurs facteurs expliquent le développement du transport informel. En premier lieu, l'insuffisance, voire l'absence de moyens de locomotion en commun dans certaines régions.
Les opérateurs privés de transport en commun, refusent de desservir certaines zones de la ville sous prétexte que ces lignes ne sont pas rentables. Les usagers de certaines lignes souffrent le martyre à cause du comportement des chauffeurs de taxi qui, selon leurs dires, «arrêtent le service à partir de 17h en les laissant en rade, désemparés.
Au contraire, les clandestins sont disponibles à toute heure de la journée ou de la nuit», précise un usager. Cette situation a amené de nombreux usagers que nous avons interrogés à nous dire que les taxis fraudeurs se révèlent d'un grand secours et constituent véritablement une bouée de sauvetage pour eux, dans la mesure où ils comblent les défaillances du transport régulier. Ensuite, l'absence de contrôle et de sanction à l'encontre des rabatteurs. Il faut dire que n'importe qui peut s'improviser chauffeur de taxi clandestin.
Il suffit juste d'avoir un véhicule et proposer ses services dans des zones qui ne sont pas desservies par les moyens de transport appropriés et même dans les zones où les taxis réguliers activent. Les «fraudeurs» n'opèrent plus dans la clandestinité.
Chaque station de taxis réglementaire a une autre clandestine. Ils opèrent en toute impunité. Certains chauffeurs de taxi parlent de complicité et de mafia organisée, très puissante et difficile à combattre. L'activité est tout bénéfice. Ceux qui l'exercent n'ont ni charges ni assurances à payer. Il leur suffit juste d'avoir un véhicule, contrairement aux chauffeurs de taxi qui, eux, payent leurs impôts, l'assurance, la location de licence, les charges quotidiennes…


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