Nous revenons à la charge pour mettre de nouveau le doigt sur l'épineux problème posé par l'occupation de l'espace public par le commerce anarchique, les parkings informels et les taxis clandestins à Bordj Bou Arréridj, un phénomène qui est en train d'être légalisé, cautionné, voire même légitimé par les pouvoirs publics. Silence absolu et résignation totale des responsables dont le mutisme est flagrant. «L'espace public est privatisé au point que personne n'a plus le droit de marcher sur un trottoir, garer sa voiture devant un magasin ou même emprunter une ruelle obstruée par des riverains avec des objets de toutes sortes pour empêcher toute personne d'y accéder», déplore Farid, un habitant de la capitale des Bibans. En effet, ce genre d'activités, extrêmement prolifiques à Bordj Bou Arréridj, s'est développé plus rapidement que prévu et s'est implanté partout dans les avenues, les rues et ruelles les plus névralgiques de la ville. Le commerce ambulant a envahi tous les lieux, occupant illégalement les voies publiques, les trottoirs, les devants de magasins ainsi que ceux de plusieurs maisons habitées. Pour cette horde de marchands, le domaine public est devenu une propriété presque privée. Ils se permettent de s'installer n'importe où et n'importe comment. L'essentiel pour eux, c'est de trouver une aire où étaler leurs marchandises ou bien une place où garer leurs charrettes à bras pour écouler leurs produits. La propreté et l'hygiène ne sont d'aucune importance pour ces gens qui ne font que souiller, empester et polluer les lieux. L'exemple de la rue qui est devant la mosquée Boumezrag où le poisson est vendu dans des conditions lamentables, puis écaillé sur place, en pleine rue, avec tout ce que cela occasionne comme saleté, détritus et odeurs nauséabondes, est plus qu'édifiant. Plusieurs autres cas similaires peuvent être cités dans d'autres quartiers à l'image de ceux des 500 Logements, Lagraphe, 217 Logements, marché couvert, Koucha, etc. L'anarchie caractérisant les espaces de stationnement dans la ville prend des proportions de plus en plus alarmantes. Rien n'arrête les jeunes squatteurs de ces endroits publics, le moindre espace libre est exploité. Peu importe la gêne que cela peut engendrer pour les riverains et les automobilistes. Armés de gourdin ou de canne, ils affichent de manière ostentatoire ces armes blanches afin de vous persuader de leur verser un droit de stationnement qui varie entre 30 à 50 DA. Que ce soit pour une demi-heure, une heure ou une minute, vous trouverez certainement quelqu'un pour venir vous demander de payer le droit de stationnement. Les endroits les plus rentables, en dehors des grandes rues, sont les abords des hôpitaux, des rôtisseries, des pizzerias, les foires, les marchés, les superettes et, bien évidemment, les administrations qui reçoivent le grand public, même devant le tribunal de la ville. Dans d'autres rues, des échelles, des caissons en plastique et autres objets hétéroclites sont placés devant les devantures des magasins pour empêcher tout véhicule de stationner. Retraités, chômeurs ou salariés à la recherche d'un revenu de complément, ils sont de plus en plus nombreux à transporter des passagers en toute illégalité. Ils seraient de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité illégale. Une «plaie» pour les taxis Bordjiens, agacés par cette concurrence déloyale qui s'exerce en plein jour au vu et au su de tout le monde. L'activité est tout à fait banalisée et ne choque plus personne. Cette activité clandestine est un vrai business, reconnaît Abdellah, l'un des clandestins bordjiens. Certains peuvent gagner jusqu'à 4.000 DA par jour, non déclarés évidemment. «Ceux qui l'exercent n'ont ni charges, ni assurances à payer. Il leur suffit juste d'avoir une voiture», ajoute-t-il On comprend dès lors l'exaspération des chauffeurs de taxi qui dénoncent une concurrence déloyale. A proximité des stations d'ailleurs, il n'est pas rare que des bagarres éclatent entre vrais et faux taxieurs. Le phénomène constitue une réponse aux dysfonctionnements du système de transport public en commun. Plusieurs facteurs expliquent le développement du transport informel. En premier lieu, l'insuffisance, voire l'absence de moyens de locomotion en commun dans la ville. Les opérateurs privés de transport en commun refusent de desservir certaines zones de la ville sous prétexte que ces lignes ne sont pas rentables. Ensuite, l'absence de contrôle et de sanction à l'encontre des rabatteurs. Certes, nul n'est pratiquement contre ces gens qui exercent ce genre d'activité informelle et nul n'est aussi en droit de priver cette frange de citoyens de son gagne-pain, mais aucun des communs des mortels n'est en mesure d'admettre une telle anarchie, ni de supporter un tel désordre qui, à coup sûr, ternissent considérablement l'image d'une ville comme Bordj Bou Arréridj qui est en quête de retrouver son lustre d'antan et son label pour se positionner, elle aussi, parmi les villes les plus propres et les plus modernes d'Algérie. Inutile de décrire alors l'impact, combien pervers, engendré par ce type de commerce qui, avouons-le, sème de la confusion et de la pagaille partout dans des zones pourtant mythiques, transformées par la force des choses en des lieux extrêmement sinistres et macabres. Il est temps donc d'agir et dans le bon sens afin de trouver les solutions appropriées et d'adopter la stratégie nécessaire pour endiguer, une fois pour toutes, ce phénomène social qui, qu'on le veuille ou non, s'est tellement amplifié au point où il est devenu un obstacle majeur à tous les efforts entrepris jusque-là en matière notamment de mise niveau et de réhabilitation de cette superbe ville. Les solutions ne manquent pas, il suffit d'avoir la volonté et la détermination pour régler, une fois pour de bon et dans une approche plus globale et réaliste, ce phénomène contre lequel on s'est contenté de lutter jusque-là avec des actions souvent sporadiques sans effet ni résultat. La potion magique n'est pas pourtant difficile à trouver dans la mesure où l'unique solution réside dans le recasement quelque part de tous ces marchands et «gardiens» de parking. Silence absolu et résignation totale des responsables dont le mutisme est flagrant. «L'espace public est privatisé au point que personne n'a plus le droit de marcher sur un trottoir, garer sa voiture devant un magasin ou même emprunter une ruelle obstruée par des riverains avec des objets de toutes sortes pour empêcher toute personne d'y accéder», déplore Farid, un habitant de la capitale des Bibans. En effet, ce genre d'activités, extrêmement prolifiques à Bordj Bou Arréridj, s'est développé plus rapidement que prévu et s'est implanté partout dans les avenues, les rues et ruelles les plus névralgiques de la ville. Le commerce ambulant a envahi tous les lieux, occupant illégalement les voies publiques, les trottoirs, les devants de magasins ainsi que ceux de plusieurs maisons habitées. Pour cette horde de marchands, le domaine public est devenu une propriété presque privée. Ils se permettent de s'installer n'importe où et n'importe comment. L'essentiel pour eux, c'est de trouver une aire où étaler leurs marchandises ou bien une place où garer leurs charrettes à bras pour écouler leurs produits. La propreté et l'hygiène ne sont d'aucune importance pour ces gens qui ne font que souiller, empester et polluer les lieux. L'exemple de la rue qui est devant la mosquée Boumezrag où le poisson est vendu dans des conditions lamentables, puis écaillé sur place, en pleine rue, avec tout ce que cela occasionne comme saleté, détritus et odeurs nauséabondes, est plus qu'édifiant. Plusieurs autres cas similaires peuvent être cités dans d'autres quartiers à l'image de ceux des 500 Logements, Lagraphe, 217 Logements, marché couvert, Koucha, etc. L'anarchie caractérisant les espaces de stationnement dans la ville prend des proportions de plus en plus alarmantes. Rien n'arrête les jeunes squatteurs de ces endroits publics, le moindre espace libre est exploité. Peu importe la gêne que cela peut engendrer pour les riverains et les automobilistes. Armés de gourdin ou de canne, ils affichent de manière ostentatoire ces armes blanches afin de vous persuader de leur verser un droit de stationnement qui varie entre 30 à 50 DA. Que ce soit pour une demi-heure, une heure ou une minute, vous trouverez certainement quelqu'un pour venir vous demander de payer le droit de stationnement. Les endroits les plus rentables, en dehors des grandes rues, sont les abords des hôpitaux, des rôtisseries, des pizzerias, les foires, les marchés, les superettes et, bien évidemment, les administrations qui reçoivent le grand public, même devant le tribunal de la ville. Dans d'autres rues, des échelles, des caissons en plastique et autres objets hétéroclites sont placés devant les devantures des magasins pour empêcher tout véhicule de stationner. Retraités, chômeurs ou salariés à la recherche d'un revenu de complément, ils sont de plus en plus nombreux à transporter des passagers en toute illégalité. Ils seraient de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité illégale. Une «plaie» pour les taxis Bordjiens, agacés par cette concurrence déloyale qui s'exerce en plein jour au vu et au su de tout le monde. L'activité est tout à fait banalisée et ne choque plus personne. Cette activité clandestine est un vrai business, reconnaît Abdellah, l'un des clandestins bordjiens. Certains peuvent gagner jusqu'à 4.000 DA par jour, non déclarés évidemment. «Ceux qui l'exercent n'ont ni charges, ni assurances à payer. Il leur suffit juste d'avoir une voiture», ajoute-t-il On comprend dès lors l'exaspération des chauffeurs de taxi qui dénoncent une concurrence déloyale. A proximité des stations d'ailleurs, il n'est pas rare que des bagarres éclatent entre vrais et faux taxieurs. Le phénomène constitue une réponse aux dysfonctionnements du système de transport public en commun. Plusieurs facteurs expliquent le développement du transport informel. En premier lieu, l'insuffisance, voire l'absence de moyens de locomotion en commun dans la ville. Les opérateurs privés de transport en commun refusent de desservir certaines zones de la ville sous prétexte que ces lignes ne sont pas rentables. Ensuite, l'absence de contrôle et de sanction à l'encontre des rabatteurs. Certes, nul n'est pratiquement contre ces gens qui exercent ce genre d'activité informelle et nul n'est aussi en droit de priver cette frange de citoyens de son gagne-pain, mais aucun des communs des mortels n'est en mesure d'admettre une telle anarchie, ni de supporter un tel désordre qui, à coup sûr, ternissent considérablement l'image d'une ville comme Bordj Bou Arréridj qui est en quête de retrouver son lustre d'antan et son label pour se positionner, elle aussi, parmi les villes les plus propres et les plus modernes d'Algérie. Inutile de décrire alors l'impact, combien pervers, engendré par ce type de commerce qui, avouons-le, sème de la confusion et de la pagaille partout dans des zones pourtant mythiques, transformées par la force des choses en des lieux extrêmement sinistres et macabres. Il est temps donc d'agir et dans le bon sens afin de trouver les solutions appropriées et d'adopter la stratégie nécessaire pour endiguer, une fois pour toutes, ce phénomène social qui, qu'on le veuille ou non, s'est tellement amplifié au point où il est devenu un obstacle majeur à tous les efforts entrepris jusque-là en matière notamment de mise niveau et de réhabilitation de cette superbe ville. Les solutions ne manquent pas, il suffit d'avoir la volonté et la détermination pour régler, une fois pour de bon et dans une approche plus globale et réaliste, ce phénomène contre lequel on s'est contenté de lutter jusque-là avec des actions souvent sporadiques sans effet ni résultat. La potion magique n'est pas pourtant difficile à trouver dans la mesure où l'unique solution réside dans le recasement quelque part de tous ces marchands et «gardiens» de parking.