Alger Alors que le procureur général requiert la peine capitale, les avocats de la défense demandent que leurs clients bénéficient de circonstances atténuantes? Beaucoup d?encre a coulé et continue de couler faisant état de carnages signés par les mains sanglantes de groupes armés. Beaucoup de familles ont pleuré et continuent de pleurer des enfants, des parents, des proches ou même des voisins ravis à la vie de la façon la plus atroce qui soit. Beaucoup d?images se sont figées dans nos mémoires et nul doute que beaucoup se souviennent sûrement du drame qui a secoué Gué de Constantine en 1996 : une bombe avait fait six morts et une quinzaine de blessés, endeuillant des familles pour longtemps et peut-être pour toujours? En cette fin d?avril, le tribunal criminel de Sidi M?hamed a prononcé le verdict de S. D. et O. A. accusés d?appartenance à un groupe armé, responsables du drame qui a eu lieu à Gué de Constantine, mais aussi du crime perpétré sur la personne de l?ancien président de l?APC de Meftah (wilaya de Blida), toujours au courant de l?année 1996. Il est à noter qu?il s?agit là de leur deuxième et dernier procès. Au cours de l?audience, les mis en cause reconnaissent les faits retenus contre eux sans aucune difficulté. Alors que le procureur général requiert la peine capitale, les avocats de la défense espèrent des circonstances atténuantes dont devraient bénéficier leurs deux clients. Au terme du procès, S. D. et O. A sont condamnés chacun à quinze ans de prison ferme.