«Dette souveraine», «indignés», «gloups » : Le Petit Robert, dictionnaire de référence de la langue française, s'enrichit comme chaque année de nouveaux mots du langage courant. La révolution numérique se poursuit avec l'arrivée de «cyberdépendance», «billet» (d'un blog), «nuage informatique», «mémoire flash» ou des plus obscurs «permalien», «réseautique» et «rétrolien». Les «tweets» sont là depuis 2012, avec mention de la marque déposée Twitter, et l'on «tweete» toujours à l'anglaise, avec deux «e», mais les «twittos» n'ont pas encore droit de cité. «Indignés», dans le sens de «jeunes qui manifestent pour la justice sociale» s'invitent dans l'ouvrage de même que «belgitude», sentiment identitaire des Belges. «Psychoter», «comater », «gloup(s)», «à l'arrache», «biopic», ou «oscariser» déboulent aussi dans le millésime 2013. Pas de francocentrisme non plus pour Le Petit Robert, qui accueille avec délectation les québécismes comme «passer dans le beurre» (rater son coup) ou «taxage» (racket entre jeunes). Dictionnaire alphabétique et analogique, Le Petit Robert comprend 60 000 mots, 30 000 sens, 35 000 citations littéraires, l'étymologie, les synonymes et les contraires.