Rappel - Le littoral de la wilaya d'Alger s'étend sur plus de 97 km, de Zéralda à l'Ouest à Réghaïa à l'Est. Pour cette saison estivale, 68 plages sont autorisées à la baignade, pour accueillir un peu plus de quatre millions d'estivants. Quatre plages ont été rouvertes cette année, à savoir Kef El-Araar à Aïn Taya, Aouinat Hasni 2 dans la commune de Hammamet et de Conito à Raïs Hamidou, et El Mersa, selon les chiffres communiqués par le directeur du tourisme et de l'artisanat de la wilaya d'Alger, Salah Benakmoum. Ces plages étaient fermées pour cause de pollution. Il faut noter que le nombre des plages autorisées à la baignade a presque doublé ces dernières années. Cependant, la capitale compte un nombre considérable de plages qui sont toujours interdites à la baignade dont certaines pour cause de pollution (Champ-de-tir à Zéralda, La Fayette à Hammamet, Deux-Chameaux et L'Olivier à Bologhine, Kaâ Essour à La Casbah, Sablettes à Belouizdad, Piquet-Blanc à Hussein-Dey, Lido à Bordj El-Kiffan et Coco-Plage à Bordj El-Bahri). D'autres sont tout simplement interdites pour absence d'accès, c'est notamment le cas de Mazela et Pins-Maritimes Zerzouria. Chaque année, quelques mois avant le lancement officiel de la saison estivale, des opérations nettoyage sont lancées partout au niveau des plages de la capitale. Pour cela, toutes les structures de la wilaya (notamment la DTP, Asrout) et d'autres Epic sont mobilisées. Dans ce cadre, un peu plus de 500 jeunes ont été recrutés par l'APPL (Agence pour la promotion et la protection du littoral) pour le nettoyage des plages. Cette Entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC) sous tutelle de la wilaya d'Alger, créée par arrêté du gouvernorat du Grand-Alger du 25 avril 1998, recrute chaque saison estivale des jeunes de quartiers et même des pères de famille au chômage. L'APPL considérée comme une première référence administrative en matière d'entretien des plages algéroises, ambitionne de prendre une dimension nationale dans les années à venir. Les jeunes recrutés par cette agence travaillent à mi-temps et s'occupent du nettoyage quotidien des plages et ce, durant toute la saison estivale. Les services des communes en collaboration avec certaines structures de la wilaya ont, quant à eux, procédé «à la réhabilitation des accès aux plages et des centres de Protection civile, mais aussi à l'aménagement de lieux de repos et les parkings», selon le directeur du tourisme et de l'artisanat de la wilaya d'Alger. Mais, il faut dire que tous «les efforts» des services de la wilaya et des communes pour accueillir les estivants «dans les meilleures conditions» demeurent insuffisants. Les problèmes de propreté et de sécurité continuent à se poser comme chaque année. Sachets en plastique et autres saletés font désormais partie du décor. Tout cela fait que nos plages, aussi belles soient-elles, demeurent infréquentables. Lors d'une tournée que nous avons faite au niveau des plages de la côte Est de la capitale, nous avons constaté le manque de propreté et l'anarchie qui y règnent...