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Au coin de la cheminée
Le conte du genévrier (6e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 23 - 08 - 2012

Résumé de la 5e partie - Avec sa chaînette en or, sa paire de chaussures et sa meule, l'oiseau vole jusqu'à la maison de son père...
Alors la mère se bouche les oreilles et ferme les yeux pour ne rien voir ni entendre, mais ses oreilles bourdonnent et elle entend comme un terrible tonnerre, ses yeux la brûlent et elle voit comme des éclairs dedans.
Mon père m'a mangé.
— Oh ! mère, dit le père, dehors il y a un splendide oiseau qui chante merveilleusement, le soleil brille et chauffe magnifiquement, on respire un parfum qui ressemble à de la cannelle.
Ma sœurette Marlène
A pris bien de la peine.
La petite Marlène cache sa tête dans ses genoux et pleure de plus en plus.
— Je sors, dit le père, il faut que je voie cet oiseau de plus près.
— Oh non, n'y va pas ! proteste la mère. Il me semble que toute la maison tremble sur sa base et qu'elle s'effondre dans les flammes !
L'homme alla dehors et regarda l'oiseau.
Pour recueillir mes os jetés
Dessous la table, et les nouer
Dans son foulard de soie
Qu'elle a porté sous le genévrier.
Kywitt, kywitt, bel oiseau que je suis !
Aux dernières notes, l'oiseau laissa tomber adroitement la chaîne d'or qui vint juste se mettre autour du cou de l'homme, exactement comme un collier qui lui allait très bien.
— Regardez ! dit l'homme en rentrant, voilà le cadeau que le bel oiseau m'a fait : cette magnifique chaîne d'or. Et voyez comme il est beau !
Mais la femme, dans son angoisse, s'écroula de tout son long dans la pièce et son bonnet lui tomba de la tête. L'oiseau, de nouveau, chantait :
Ma mère m'a tué.
— Ah ! s'écria la femme, si je pouvais être à mille pieds sous terre pour ne pas entendre cela !
Mon père m'a mangé.
La femme retomba sur le dos, blanche comme une morte.
Ma sœurette Marlène
chantait l'oiseau, et la petite Marlène s'exclama : «Je vais sortir aussi et voir quel cadeau l'oiseau me fera !» Elle se leva et sortit.
A pris bien de la peine
Pour recueillir mes os jetés
Dessous la table, et les nouer
Dans son foulard de soie.
Avec ces mots, l'oiseau lui lança les souliers.
Qu'elle a porté sous le genévrier.
Kywitt, kywitt, bel oiseau que je suis !
La petite Marlène sentit que tout devenait lumineux et gai pour elle ; elle enfila les souliers rouges et neufs et se mit à danser et à sauter, tellement elle s'y trouvait bien, rentrant tout heureuse dans la maison.
— Oh ! dit-elle, moi qui me sentais si triste quand je suis sortie, et à présent tout est si clair ! C'est vraiment un merveilleux oiseau que celui-là, et il m'a fait cadeau de souliers rouges !
— Que non ! que non ! dit la femme en revenant à elle et en se relevant, et ses cheveux se dressaient sur sa tête comme des langues de feu. Pour moi, c'est comme si le monde entier s'anéantissait : il faut que je sorte aussi, peut-être que je me sentirai moins mal dehors ! Mais aussitôt qu'elle eut franchi la porte, badaboum ! l'oiseau laissa tomber la meule sur sa tête et la lui mit en bouillie. Le père et petite Marlène entendirent le fracas et sortirent pour voir. Mais que virent-ils ? De cet endroit s'élevait une vapeur qui s'enflamma et brûla en montant comme un jet de flammes, et quand ce fut parti, le petit frère était là, qui les prit tous les deux par la main. Et tous trois, pleins de joie, rentrèrent dans la maison, se mirent à table et mangèrent.


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