Document - Le Profil national Algérie relatif aux droits de l'enfant a été présenté hier. Plusieurs thèmes ayant trait à la situation de l'enfance ont été abordés lors d'une rencontre durant laquelle le réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant NADA et la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme (CNCPPDH) a eu à présenter un document ayant trait à ce sujet. Ainsi, la mendicité, les enfants sans domicile, la déscolarisation, la délinquance, les enfants nés sous X, l'insertion des enfants handicapés ont été mis en exergue. Le document présenté comporte des indications sur la prise en charge des enfants qui font face à ces fléaux, propose des solutions à même d'y faire face. Par ailleurs, pour renforcer sa structure et toucher plus d'enfants en difficulté, le réseau NADA a appelé les institutions, les ministères, les associations et les ONG à se joindre à son action pour mettre en place une stratégie de lutte et un plaidoyer contre la marginalisation des enfants. Il a en outre été question de plusieurs principes à respecter, tel que celui relatif à la «non-discrimination» entre les genres en matière d'accès à l'éducation. Il y figure aussi, le précepte de l'intérêt supérieur de l'enfant où est mentionné le code de la famille, de la nationalité, de la Kafala, de l'affiliation et de celui de la participation de l'enfant dans la prise de décision qui ont trait à son avenir. Le document présente également des recommandations visant à empêcher la déperdition scolaire, appelant aussi à la sensibilisation sur les phénomènes de toxicomanie, la scolarisation des enfants hospitalisés et l'insertion des enfants nés sous X. Abderrahmane Arar, président du réseau NADA, regroupant 130 associations, a mis en relief les efforts consentis par le réseau qu'il représente pour améliorer la situation des enfants en Algérie, notamment dans ses aspects liés à la vie sociale, à l'éducation, à la santé et au respect de la Convention relative aux droits de l'enfant et ses protocoles facultatifs. M. Arar a, dans cet ordre d'idées, invité les différentes associations et organisations non gouvernementales activant dans ce domaine, à faire un diagnostic de la situation des droits de l'enfant en vue d'établir un état des lieux sur cette question. «Ce travail a commencé depuis une année et demie, des points positifs ont été relevés mais beaucoup reste à faire», a-t-il indiqué en marge de la présentation du Profil. Toutefois, a-t-il expliqué, «le profil n'est pas un rapport mais il représente plutôt des mécanismes que devrait suivre la société civile pour améliorer la situation des enfants en Algérie».