Résumé de la 448e partie - La marquise de Brinvilliers répond aux avances de l'officier de police, chargé de l'arrêter à Liège. Elle le prend pour un abbé. Desgrais se présente à l'heure convenue. Elle l'attend depuis un moment. — Je croyais que vous n'alliez pas venir ! — Je suis là, ma chère ! La marquise a remarqué que l'abbé a changé de ton. Mais elle n'a pas le temps de l'interroger. — Prenez mon bras ! Elle prend son bras. Il la serre fortement, puis fait signe à des archers cachés dans l'ombre. La marquise le regarde. — Que se passe-t-il ? — Madame, je ne suis pas abbé, mais un exempt de la maréchaussée ! Elle veut dégager son bras, mais il la tient fermement. — Vous êtes ma prisonnière ! — Lâchez-moi ! je croyais que vous m'aimiez sincèrement ! — Je n'avais que ce moyen pour vous capturer hors du couvent ! — Traître ! — Saisissez-vous d'elle ! Les archers la prennent. Elle tente de faire de la résistance, mais elle est maîtrisée. Puis, Desgrais se débarrasse de son habit de prêtre, met son costume d'officier et se présente au couvent. Il montre le mandat lancé contre elle. — Elle est ma prisonnière, je demande à perquisitionner sa chambre ! On le conduit dans la chambre de la marquise. Il trouve une cassette sur laquelle il fait opposer des scellés. Puis il retourne vers la marquise. Celle-ci remarque la cassette que l'exempt tient dans ses bras. — C'est ma cassette ! — Elle appartient désormais à la justice ! — Je vous supplie de me la rendre ! — C'est impossible ! — Alors, de grâce, remettez-moi un papier qui s'y trouve ! Le papier en question contient sa confession. — Si vous ne me le rendez pas, vous aurez ma mort sur la conscience ! — Je vous ai dit que c'est impossible. Il l'oblige à monter dans le fiacre, avec des archers pour la surveiller, puis il donne au cocher l'ordre de partir. La jeune femme prend aussitôt une épingle et tente de l'avaler. Mais un archer l'aperçoit et réussit à la lui arracher de la bouche. Desgrais est furieux. — Si vous tentez de recommencer, je vous ferai ligoter ! Un peu plus tard, la marquise demande à boire. On arrête le fiacre, dans un village et on lui apporte une bouteille et un verre. — Prenez ! Mais au lieu de boire, elle brise le verre et tente d'en avaler les débris. Mais le même archer les lui fait cracher. — Assez ! On reprend la route. (A suivre...)