Résumé de la 3e partie - Bien qu'interdit, Aladin a pris le risque de voir la princesse Badroulboudour. Depuis il en est follement amoureux... Il a toujours devant ses yeux, la vision de la princesse et, bien que sa raison sache que c'est pure folie, son cœur déborde d'amour. Il ne peut plus ni manger ni dormir. Sa mère le remarque et lui en demande la raison. «Hélas mon fils, se lamente-t-elle lorsqu'il lui raconte son tourment, la fille du sultan n'est pas pour quelqu'un comme toi, quel que soit ton amour pour elle, mon fils, il n'y faut plus penser.» «Ma fortune peut égaler celle du sultan», rétorque Aladin. «J'ai beau n'être que le fils d'un pauvre tailleur, je suis sûr que le sultan ne possède pas de pierres précieuses comparables aux miennes.» Aladin dispose ses pierres précieuses dans le bassin d'argent et ajoute : «Chère mère, vous allez vous présenter au sultan et demander pour moi la main de la princesse. Prenez ces joyaux et offrez-les au sultan, ne me refusez pas cette faveur, je vous en supplie, ou je mourrai de chagrin.» Il n'y a rien qu'une mère ne ferait pour son fils. La mère d'Aladin prend donc le bassin plein de joyaux et, courageusement, se rend au palais. Après avoir franchi d'innombrables portes, elle arrive au divan, pièce immense où se trouvent les nobles, les vizirs et les juges de la cour. Au centre de la pièce, trône le sultan en personne, écoutant les requêtes de ses sujets. Quand elle le voit, la mère d'Aladin se sent défaillir et elle veut rebrousser chemin mais le sultan la remarque. «Faites venir cette femme, je suis curieux de savoir ce qu'elle désire», dit-il à son grand vizir. Une fois devant lui, la mère d'Aladin se prosterne, baise le tapis qui couvre les marches du trône et dit : «Avant d'exposer à Sa Majesté le sujet extraordinaire qui me fait paraître devant son trône, je la supplie de me pardonner la hardiesse de la demande que je viens lui faire.» «Relève-toi, bonne femme, répond gentiment le sultan. «Quoi que ce puisse être, je te le pardonne dès à présent et il ne t'arrivera pas le moindre mal parle hardiment.» «J'ai un fils nommé Aladin», commence-t-elle et, d'une voix tremblante, elle raconte comment son fils, bien que ce soit interdit, a vu la princesse et, devant sa beauté incomparable, en est tombé follement amoureux. «Et je suis venue ici pour demander à Sa Majesté la main de sa fille pour mon fils.» (A suivre...)