Résumé de la 6e partie - Grâce à sa lampe magique, Aladin prend la place du fils du vizir, à la tête de la procession qui marche vers le palais du sultan pour célébrer le mariage de Badroulboudour... Le sultan peut à peine en croire ses yeux. Il vient lui-même à la rencontre d'Aladin, l'embrasse comme son propre fils et, n'écoutant plus les avertissements jaloux de son vizir, il donne l'ordre de commencer les festivités. En un instant la musique retentit et le sol se met à trembler sous les pieds des danseurs. Le palais ruisselle de lumières et tout le monde s'amuse. Le sultan, à qui Aladin a plu tout de suite, appelle ses juges et ordonne que le contrat de mariage soit signé sur-le-champ. Une fois la chose faite, Aladin se lève et demande la permission de se retirer. «Où voulez-vous aller, mon fils ?», lui demande le sultan, aujourd'hui est un grand jour et votre épouse vous attend.» «Sa beauté est telle qu'elle mérite davantage que ce que j'ai pu lui donner jusqu'à présent», répond Aladin. «J'ai décidé qu'avant le lever du jour, j'aurai fait construire un palais digne de recevoir la princesse. J'aimerais que vous choisissiez vous-même l'emplacement de notre future demeure.» «Choisissez la partie de mon royaume qu'il vous plaira, si vous pensez que c'est nécessaire», dit le sultan, «mais vous n'avez pas besoin d'un palais car à partir de ce jour, celui-ci est le vôtre.» La princesse Badroulboudour tombe éperdument amoureuse d'Aladin dès qu'elle le voit et les festivités de leur mariage durent quarante jours et quarante nuits dans le plus grand apparat. Le grand vizir, voyant que sa cause est perdue à jamais, ne tente plus d'empêcher leur bonheur. Ils auraient donc pu vivre parfaitement heureux si, quelque part, le terrible magicien ne s'était un jour souvenu d'Aladin. Encore une fois, du fin fond de l'Afrique, il décide d'essayer de rentrer en possession de la lampe merveilleuse et de savoir ce qu'il est advenu de cet Aladin qu'il a emprisonné dans la trappe. Il s'installe donc devant ses instruments et prononce la formule magique. Quelle n'est pas sa surprise de voir qu'Aladin vit comme un prince et qu'il a épousé la fille du sultan lui-même ! (A suivre...)