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Au coin de la cheminée
Aladdin et la lampe merveilleuse (77e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 07 - 2005

Résumé de la 76e partie Aladdin monta et entra dans le salon. Il vit le magicien africain étendu sur le sofa ; il promit à Badroulboudour de la ramener en Chine.
Aladdin monta et il entra dans le salon. Dès qu'il eut vu le magicien africain étendu sur le sofa, il arrêta la princesse Badroulboudour qui s'était levée et qui s'avançait pour lui témoigner sa joie en l'embrassant : «Princesse, dit-il, il n'est pas encore temps ; obligez-moi de vous retirer à votre appartement, et faites qu'on me laisse seul, pendant que je vais travailler à vous faire retourner à la Chine avec la même diligence que vous en avez été éloignée.»
En effet, quand la princesse fut hors du salon avec ses femmes et ses eunuques, Aladdin ferma la porte ; et, après qu'il se fut approché du cadavre du magicien africain, qui était demeuré sans vie, il ouvrit sa veste et il en tira la lampe enveloppée de la manière que la princesse lui avait marquée. Il la développa et il la frotta. Aussitôt, le génie se présenta avec son compliment ordinaire. «Génie, lui dit Aladdin, je t'ai appelé pour t'ordonner, de la part de la lampe ta bonne maîtresse que tu vois, de faire que ce palais soit reporté incessamment à la Chine, au même lieu et la même place d'où il a été apporté ici.»
Le génie, après avoir marqué par une inclination de tête qu'il allait obéir, disparut.
En effet, le transport se fit, et on ne le sentit que par deux agitations fort légères : l'une quand il fut enlevé du lieu où il était en Afrique, et l'autre, quand il fut posé dans la Chine, vis-à-vis le palais du sultan ; ce qui se fit dans un intervalle de très peu de durée.
Aladdin descendit à l'appartement de la princesse ; et alors, en l'embrassant : «Princesse, dit-il, je puis vous assurer que votre joie et la mienne seront complètes demain matin.»
Comme la princesse n'avait pas achevé de souper et qu'Aladdin avait besoin de manger, la princesse fit apporter du salon aux vingt-quatre croisées les mets qu'on y avait servis et auxquels on n'avait presque pas touché. La princesse et Aladdin mangèrent ensemble, et burent du bon vin vieux du magicien africain ; après quoi, sans parler de leur entretien, qui ne pouvait être que très satisfaisant, ils se retirèrent dans leur appartement.
Depuis l'enlèvement du palais d'Aladdin et de la princesse Badroulboudour, le sultan, père de cette princesse, était inconsolable de l'avoir perdue, comme il se l'était imaginé. Il ne dormait presque ni nuit ni jour et, au lieu d'éviter tout ce qui pouvait l'entretenir dans son affliction, c'était au contraire ce qu'il cherchait avec le plus de soin. Ainsi, au lieu qu'auparavant il n'allait que le matin au cabinet ouvert de son palais pour se satisfaire par l'agrément de cette vue dont il ne pouvait se rassasier, il y allait plusieurs fois le jour renouveler ses larmes et se plonger de plus en plus dans ses profondes douleurs par l'idée de ne voir plus ce qui lui avait tant plu et d'avoir perdu ce qu'il avait de plus cher au monde. (à suivre...)


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