Résumé de la 1re partie - Un matin, Elodie découvre la surprise de son grand-père : une petite fille assise sur un tapis de laine... En s'approchant, Elodie n'est pas déçue de constater que la petite fille est sculptée dans la glace. Comment l'appeler ? se dit-elle. — Comme elle est un peu pâle, tu devrais l'appeler Blanche, dit le pépé. De plus, c'était le prénom de ma maman, la jolie dame que tu vois parfois sur les photos. — A partir de ce jour-là, Elodie ne quitta plus son amie Blanche. Elle prenait son petit-déjeuner avec son amie et lui racontait sa vie d'écolière, quand elle n'était pas en vacances. Un jour, Elodie arriva près de son amie, en pleurant. Son petit chat avait disparu. — Il est petit et très jeune, c'est encore un bébé chat, c'est la voisine qui me l'a donné, disait Elodie entre deux sanglots. — Ne t'inquiète pas, je sais qu'il ne risque rien. — Tu es certaine Blanche, tu ne me dis pas ça pour me consoler. — Non ! Non ! Dit Blanche, il est tout simplement coincé dans le grenier, ton pépé vient de le trouver, il le dégage. Elodie courut, grimpa vivement au grenier et rencontra son pépé qui s'apprêtait à descendre. — Ah ! Ma chérie, le voilà ton petit chat. C'est la mémé qui t'a dit que j'étais au grenier ? — Non ! C'est...C'est.... Elodie resta muette devant son pépé. Elle ne pouvait pas lui répondre : c'est Blanche, puisqu'elle est en glace elle ne pouvait pas parler. Alors ! Qui l'avait renseignée ? — Elodie courut vers le salon du jardin où Blanche l'attendait, et lui expliqua. — Blanche, je n'y comprends rien, qui m'a dit que mon chat était coincé dans le grenier, et que pépé l'avait trouvé. — C'est moi, Elodie. Oui ! Je parle, tu es tellement gentille avec moi. Tu as tellement besoin d'un amie que j'ai décidé de parler. Mais surtout, ne le dis à personne. — Même pas à mémé. — Il ne faut pas avoir de secret pour une mémé. Elle comprend tout une mémé. — Il te plaît le nom que pépé t'a donné ? — Il me plaît beaucoup, dit Blanche — Tu n'as pas froid dans ta glace ? — Je n'ai jamais froid. J'ai vécu ici, la cuisine est exactement celle que j'ai connue. J'aimerais bien y aller un soir. — Mais il y fait chaud, tu fondrais. — Il faut bien que je fonde un jour. Les vacances vont finir. Tu vas retourner à l'école. — Je veux rester ici avec toi, dit Elodie. — Tu regretterais vite. Moi je sais à peine lire, nous n'avions pas de livre à notre disposition. — Tu n'allais pas à l'école ? — Un peu à la fonte des neiges. — Tu étais souvent en vacances alors. — Tu me fais rire Elodie. Les vacances n'existaient pas pour nous. L'été, mes frères et moi partions sur les alpages garder les moutons. Et l'hiver, comme tu le vois, nous ne pouvions pas sortir, mais nous devions tout de même travailler. Par exemple, nous écossions les haricots, je n'aimais pas cela du tout, mais lorsque nous jetions les fanes dans la cheminée, c'était un vrai feu d'artifice. Le crépitement était tel, que les étincelles nous obligeaient à reculer.¬ C'était la récompense. — Tu ne lisais pas d'histoire alors ! Si tu n'avais pas de livre. — Non ! Mais notre grand-mère en racontait. J'aime beaucoup les histoires. (A suivre...)