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Une stratégie s'impose
Publié dans Info Soir le 08 - 01 - 2013

Intérêt - La «malbouffe» a un lien direct avec les maladies cardiovasculaires qui ont pris ces derniers temps une véritable ascension.
Pour limiter la propagation de l'obésité et des pathologies cardiovasculaires, l'université de Bab Ezzouar a, en collaboration avec le ministère de la Santé, pris l'initiative de former des nutritionnistes. Ces futurs spécialistes de la diététique devront occuper des postes dans les différentes structures de santé de proximité. La plupart des étudiants viennent de la branche biologie et sont orientés vers la nutrition humaine pour l'obtention d'un mastère.
Il faut dire que les changements alimentaires observés chez les jeunes depuis quelques années commencent sérieusement à inquiéter les spécialistes. Fini le problème des carences nutritionnelles qui ont accaparé l'attention des autorités au lendemain de l'indépendance. Ce sont aujourd'hui les maladies non transmissibles chroniques qui font débat au sein du ministère de la Santé. Les facteurs de risque étroitement liés à l'alimentation remettent en question les influences du modèle alimentaire importé, riche en lipides et en glucides.
Parmi les maladies qui ont une relation étroite avec le métabolisme, on citera, entre autres, les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et l'hypertension artérielle.
Ces facteurs de risques restent toutefois modifiables à condition d'établir une politique de prévention multisectorielle, selon le Dr Nadir du ministère de la Santé. «La première action qu'il faut mener c'est au niveau décisionnel seul à pouvoir mettre en place un comité intersectoriel de prévention de ces maladies. Il est important, à ce titre, de sensibiliser tous les secteurs dont, en l'occurrence, le commerce, l'éducation ainsi que l'agriculture», souligne le Dr Nadir. «Nous devons travailler ensemble pour réduire ces maladies. Il faut savoir que le ministère de la Santé ne subit que les conséquences du changement des habitudes alimentaires et de l'évolution épidémiologique que connaît le pays. Toutes les actions qui devraient être menées pour mettre un terme à ces conséquences se situent en dehors du secteur de la santé.»
Un programme de lutte contre cette alimentation peu saine s'impose pour éviter aux futures générations de sombrer dans l'obésité et autres maladies non transmissibles. Ces dernières «pèsent sur le système de santé et peuvent même déstabiliser toute la politique du ministère. C'est le message que nous souhaitons faire passer pour dire que toute l'action ne réside pas seulement dans le ministère de la Santé», affirme la représentante de ce ministère.
Pour elle, parler de la sécurité alimentaire ne doit plus se limiter à l'autosuffisance mais se conjuguer à l'avenir avec la qualité nutritionnelle des aliments qu'on propose aux Algériens.
La qualité alimentaire et l'impact du mauvais choix s'avèrent ainsi très préjudiciables à la santé de la personne d'où l'importance des campagnes de sensibilisation.
Mais pour faire passer le message et le faire accepter il est impératif d'«intégrer la diététique dans la formation des médecins généralistes», souligne notre médecin. «Ils ne sont pas là pour s'improviser diététiciens, mais pour faire passer des messages et conseiller les malades sur les bonnes pratiques», précise-t-elle.


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