Sept décès seraient liés en France à un traitement contre l'acné, généralement utilisé comme contraceptif oral pour jeunes femmes, selon le site internet du Figaro qui a cité hier, samedi, un document confidentiel de l'Agence du médicament (ANSM). Ce document daté de vendredi concerne Diane 35, fabriqué par le laboratoire Bayer, à l'origine un traitement contre l'acné mais aujourd'hui essentiellement prescrit comme pilule contraceptive, indique le journal sur son site. Sept décès ont été enregistrés, ils concernent des femmes de 18 ans à 42 ans. Sur ces sept cas, six concernent Diane 35 et dans un cas, c'est un générique, Holgyeme (laboratoire Effik), qui est impliqué. L'Agence estime que pour quatre cas sur sept, le médicament est clairement incriminé. La cause principale des décès est un événement thromboembolique veineux à savoir la formation d'un caillot sanguin pouvant entraîner une embolie pulmonaire ou AVC. L'Agence a recensé un total de 125 cas d'événements emboliques et thrombotiques pour Diane 35 et ses génériques enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance depuis 1987. En France, Diane 35 dispose d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le seul traitement de l'acné, soulignait le 11 janvier le directeur de l'ANSM Dominique Maraninchi lors d'un point avec la presse.