Récolte - Une production de près de 50 quintaux de miel pur est attendue cette saison dans la wilaya de Naâma. La Direction locale des services agricoles (DSA) annonce une hausse de 50 % par rapport à la production de l'an dernier. Cette récolte record est induite par l'augmentation du nombre d'éleveurs dans la wilaya qui est passé de 41 apiculteurs en 2011 à 83 en 2012, a signalé le chargé de la production et du soutien technique à la DSA. Cette production concerne essentiellement les variétés de miel de montagne et de miel du Sahara connu sous le nom d'abeille jaune dont l'élevage se concentre dans les communes du sud de la wilaya, a précisé la même source. Les apiculteurs de Naâma ont bénéficié dimanche dernier d'une journée de formation consacrée à la vulgarisation des techniques et des nouveaux procédés de ce type d'élevage. Lors de cette journée de formation tenue à l'annexe de la formation professionnelle de Djeniène Bourezgue à l'extrême sud de la wilaya de Naâma, les techniciens de la vulgarisation agricole ont indiqué que des mesures ont été prises par le secteur pour encourager la filière apicole, en organisant les éleveurs au sein d'associations et en créant une coopérative de wilaya des producteurs de miel, chargée de leur formation aux techniques modernes d'apiculture. La rencontre, dont ont bénéficié 32 éleveurs de diverses régions de la wilaya, a été animée par des spécialistes et chercheurs dans cette filière venus de la wilaya de Sidi Bel Abbes. Les spécialistes ont explicité les procédés modernes d'alimentation des abeilles et les voies de prévention des maladies affectant l'abeille et, de façon générale, les modes d'exercice de cette activité, à la fois simple, n'exigeant pas trop de moyens et générant des emplois. Les apiculteurs de la wilaya de Naâma ont annoncé leur intention d'organiser, en mars prochain, une exposition de wilaya pour valoriser les différents types de production des abeilles mellifiques. L'abeille la plus répandue dans la wilaya de Naâma, connue sous le nom d'abeille du Sahara, se nourrit de l'eucalyptus, du romarin et du cèdre, ainsi que de quelques variétés végétales propres aux zones pastorales et montagneuses de la région.