Bilan Après plus d?une douzaine d?années depuis son passage au rang de chef-lieu de daïra, Gdyel poursuit son processus de mise à niveau en matière de développement économique et social. Cette évolution touche le domaine des équipements sociaux et celui relatif à l'amélioration du cadre de vie des quelque 80 000 habitants qu'abritent ses trois communes (Gdyel-ville, Hassi Mefsoukh et Benfréha). Elle a été rendue d'autant plus nécessaire que ces trois entités administratives accusaient un retard sensible comparativement aux autres communes, celles du littoral notamment. D?après le chef de daïra, qui met en relief la vocation agricole de cette collectivité locale, les opérations de développement, initiées ces trois dernières années, ont été axées sur deux objectifs. Le plan de soutien à la relance économique, mis en ?uvre par l'Etat en 2000, a constitué une opportunité supplémentaire pour la concrétisation d'une série de projets destinés à renforcer ceux déjà concrétisés. Pour la seule année 2003, 13 opérations ont été lancées dont 6 sont clôturées et ont porté notamment sur le réaménagement des deux centres culturels à Gdyel et l'extension du siège de son Assemblée populaire communale ainsi que la réhabilitation de puits à Hassi Mefsouk et Benfréha. Les forages, réalisés au profit de ces deux localités, ont permis d'assurer à leurs populations une dotation supplémentaire de ce liquide précieux, quoique de qualité physico-chimique médiocre. Les ménages continuent, toutefois, à s'approvisionner, par le biais de citernes, dont l?eau est vendue, quotidiennement, 2 da le litre. Le Plan national pour le développement de l'agriculture a été à l'origine de la redynamisation de ce secteur confiné, depuis au moins ces vingt dernières années, à une seule activité : la céréaliculture. Les 319 dossiers agréés au niveau de la daïra et qui ont nécessité un investissement global de 169 millions de dinars, ont permis, dans cette partie de la wilaya d'Oran, le retour ? quoique timide ? de la viticulture et l'introduction de techniques modernes d'irrigation : le «goutte à goutte». En tout cas, les responsables locaux souhaitent une plus large adhésion des agriculteurs de cette région qui disposent, à travers les 12 000 hectares de terres agricoles, d'un potentiel non négligeable pour la relance de cette activité.