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Une ville, une histoire
Le bandit bien-aimé (3e partie)
Publié dans Info Soir le 24 - 05 - 2004

Résumé de la 2e partie A la fin du XIXe siècle, Amara Oudjouadi, un jeune homme qui vient de tuer un usurier, rejoint la bande d?Arezki Al-Bachir, un bandit d?honneur qui tient, depuis quelque temps, le maquis kabyle.
Voilà donc le grand Arezki Al-Bachir dont toute la Kabylie parle. Avec sa veste fripée, son pantalon traditionnel ses chaussures en très mauvais état, il a plutôt l?air d?un vagabond, mais son port est celui d?un seigneur : nez aquilin, front bombé, épaules larges, barbe fournie. Et son fusil, en bandoulière, pointe son canon : il a dû menacer tant d?ennemis, tirer aussi tant de fois.
? Ainsi, dit Arezki, c?est toi le jeune homme qui a tué ce notable d?Iguir Guedmimen ?
? Oui, dit Amara fièrement.
? Et tu veux rejoindre ma bande ?
? Oui, dit encore le jeune homme.
? Tu ne dois pas ignorer que je suis un proscrit et que les Français me recherchent pour meurtre. Si je suis arrêté, je suis bon pour la guillotine, ainsi que tous ceux qui seront pris avec moi. C?est-à-dire toi aussi, si tu fais partie de ma bande.
? Je le sais, dit Amara.
? Et tu veux quand même prendre le risque ?
? Si je reste au village, les gendarmes viendront aussi me chercher et le tribunal me condamnera à mort !
Arezki sourit : voilà un jeune homme bien décidé. Mais peut-il lui faire confiance ? Et si c?était un agent des Français ? Et s?il était envoyé par ses ennemis, les parents de ses nombreuses victimes ? On lui a donné des assurances sur le jeune homme, mais il veut quand même le mettre à l?épreuve.
? Bon, lui dit-il, je te prends...
? Je te remercie ! dit Amara avec effusion.
? Gare à toi si tu me trahis, ajoute Arezki sur un ton menaçant. Je t?égorgerai moi-même et je donnerai ton corps en pâture aux chiens !
? Ne crains rien, dit Amara, je suis un homme d?honneur.
Le voilà donc dans la bande à Arezki. Très vite, il gagne l?amitié des compagnons du proscrit ; il est non seulement courageux, mais également serviable. Dans un premier temps, Arezki va le charger de porter des messages, de glaner aussi des informations auprès des relais de soutien disséminés à travers les villages. Il se montre d?une grande efficacité et donne entière satisfaction à Arezki.
? Tu es un bon garçon, lui dit celui-ci. Désormais, tu feras partie de ma bande !
Le jeune homme sourit, heureux : le chef lui fait confiance ! Il sera désormais de toutes les expéditions de harcèlement des Français et de leurs complices locaux.
Il supporte avec courage les privations et les souffrances imposées par la vie de proscrit, mais il goûte aussi à la joie indicible d?être un homme libre, de ne pas vivre sous le joug des Français.
Bien sûr, il lui arrive de penser aux siens, de regretter même le confort que lui offrait la maison familiale, mais il se dit qu?il a fait un choix et qu?il ne peut revenir en arrière. (à suivre...)


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