«J?ai toujours en tête les beaux souvenirs de mon premier concert organisé en 1977 à Alger lors duquel les étudiants fredonnaient ma célèbre chanson Mounadhiloun». C?est ce qu?a déclaré le grand artiste arabe engagé Marcel Khalifa, hier, lors d'un point de presse animé à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene. Ainsi, après douze ans d'absence, le chanteur est de retour dans une ville qu'il avait choisie au début des années 1990 pour s'y établir durant une année, pour la quitter ensuite pour Paris. Un retour placé sous le signe de la chanson, puisque le chanteur devra animer, demain, mercredi, deux concerts à la salle Ibn Khaldoun, dans le cadre des journées poétiques de la ville d'Alger, à l'invitation de l'établissement Arts et Culture. A cet effet, le chanteur Marcel Khalifa a précisé qu'il interprétera, en compagnie de sa troupe venue de Paris, «un nouveau style» de musique qu'il a créé et développé durant ces dernières années ainsi que d'autres anciennes chansons. Ce grand artiste est resté fidèle à son style engagé faisant de chaque mot qu'il écrit et de chaque musique qu'il compose, «un moyen de compassion avec les gens qui souffrent». Dans ce contexte, il n?hésitera pas à faire part de son mécontentement face à la dégradation de la situation en Palestine et en Irak. Ce qui arrive dans ces deux pays a complètement rendu insensé le terme humanité, dira t-il, tout en appelant à dénoncer «pareils agissements».