Le phénomène du béton qui remplace les espaces verts est devenu chose banale. Dans plusieurs lotissements ou cités d?Alger, ces espaces sont squattés par des personnes qui y construisent leur commerce ou carrément y installent un logis. Un phénomène qui commence à prendre des proportions alarmantes, sans la moindre intervention des autorités concernées. Comment peut-on s?attendre à une quelconque intervention des pouvoirs publics, lorsque ces derniers permettent la construction d?immeubles, de villas et de commerces sur des terres agricoles et donnent des autorisations pour la construction d?habitations qui ne comptent même pas d?espaces verts. Il faut dire que l?Etat n?est pas le seul responsable de cet état de fait, le citoyen est le premier concerné par la détérioration de la vie dans son quartier. Il suffit de voir ces grandes villas en trois, quatre et même cinq étages construites ces dernières années, sans que le moindre mètre carré soit réservé aux plantes. Les citoyens n?ont apparemment pas encore pris conscience du danger d?un tel phénomène et des conséquences que cela peut induire sur son environnement et son état de sa santé.